Haití: el Gobierno prohíbe la partida de voluntarios a África para combatir el ébola

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Haïti-Ebola : Le gouvernement interdit formellement le départ de volontaires haïtiens vers les pays touchés

Les ministères de la santé publique et de la population, de l’intérieur et des collectivités territoriales, ainsi que de la défense nationale interdisent le départ de volontaires haïtiens vers les pays touchés par l’Ebola, dans une note de presse parue dans l’après-midi de ce 2 octobre.

Un appel des Nations Unies a été transmis à ses agences dont les bureaux locaux en Haïti, sollicitant des volontaires pour la lutte contre l’épidémie qui frappe quatre pays africains.

Une source au sein d’une agence de l’Onu nous a indiqué que l’appel a suscité « de l’intérêt » et certains membres du personnel se seraient « déjà inscrits ».

Un premier délai d’inscription est fixé au 25 septembre et la première vague de personnes retenues devaient se tenir prêtes à partir le 29 septembre.

Jusqu’à ce matin le Ministère de la santé disait de ne pas être au fait de cet appel ni de l’intérêt suscité.

Dans la note publiée sur Twitter, quelques heures plus tard, les trois ministères disent « mettre une interdiction formelle » à « quelque agence que ce soit » de faciliter ces départs.

Le ministère de la santé publique appelle « au bon sens de chaque citoyen » et citoyenne, leur demandant d’ « éviter d’effectuer des voyages dans les zones affectées [par l’Ebola] et épargner d’autres situations plus dramatiques que celles que nous venons de vivre dans un passé encore récent ».

Après le choléra apporté par des casques bleus, d’après plusieurs études, le chikungunya, la dengue ont fait leur lot de victimes dans le pays.

Le Mspp avait, dans une note le 2 septembre, recommandé « aux agences internationales de suspendre toute rotation de leurs membres dans les pays, où des cas de fièvre hémorragique à virus Ebola se sont avérés, dont Guinée, Sierra Leone, Libéria, Nigéria ».

Plusieurs personnes, notamment des médecins ont contracté l’Ebola alors qu’elles apportaient des soins aux victimes dans les pays touchés.

Alter Press

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