El Consejo Electoral asegura que el jueves emitirá los resultados definitivos de las elecciones

844

El Consejo Electoral Provisional (CEP) de Haití reiteró ayer que el jueves próximo venidero emitirá los resultados definitivos de las elecciones generales celebradas en el país el 20 de noviembre pasado y que dieron como ganador provisional en primera vuelta a Jovenel Moise, del partido PTHK.

El director ejecutivo del organismo, Uder Antoine, anunció a los medios de comunicación, que el CEP está «dispuesto» a emitir los datos definitivos de los comicios.

«El proceso está avanzando con transparencia y estamos trabajando para respetar la fecha. Hasta ahora no hay razones para posponer», precisó el funcionario

Antoine, además, aseguró que el Consejo Electoral Provisional está atento a las impugnaciones de los resultados de las votaciones, que han incoado partidos políticos por ante el tribunal electoral del país, que ordenó la verificación del 12 % de las actas de las elecciones.

De acuerdo a los datos preliminares que ofreció el CEP, el candidato ganador de los comicios en primera vuelta fue Jovenel, del Partido Haitiano Tet Kale (PHTK), que habría obtenido el 55.67 % de los votos, mientras que su más cercano contrincante, Jude Celestin, de la Liga Alternativa por el Progreso y Emancipación Haitiana (Lapeh), logró el 19.52 %.

Sin embargo, Celestin, así como Moise Jean-Charles, de la Plataforma de los Hijos de Dessalines, y Marysse Narcisse, de Familias Lavalas, otros dos de los 27 candidatos que se presentaron a los comicios, han impugnado los resultados afirmando que cuentan con «pruebas sólidas» sobre un presunto fraude electoral.

Desde el 15 de febrero de este año, un Gobierno provisional encabezado por Jocelerme Privert dirige el país después de que una semana antes concluyera el período de Gobierno de Michel Martelly sin que se hubiera elegido a su sucesor.

El Nuevo Día


Haïti-Politique : « La priorité de l’heure, c’est de sauver les élections », dixit Enex Jean-Charles

« La priorité de l’heure, c’est de sauver les élections comme étant le seul et unique moyen de renouvellement du personnel politique ».

C’est ce qu’a déclaré le premier ministre haïtien, Enex Jean-Charles, dans un message à la Nation, à l’occasion des fêtes de fin d’année.

Il invite les protagonistes à prendre « conscience » qu’Haïti est « notre bien commun », en dépit de toutes différences politiques, idéologiques et socioculturelles.

Il appelle à protéger Haïti des agressions, d’où qu’elles viennent, et à l’unification de toutes les Haïtiennes et tous les Haïtiens pour sauver l’intégrité du pays.

Le premier ministre en a également profité pour lancer un « vibrant appel à la trêve ».

« Enterrons la hache de guerre, mesdames et messieurs, et fumons le calumet de la paix, tout en ayant le courage d’entamer entre nous le dialogue constructif, ne serait-ce que pour cette période de grâce ».

L’absence de consensus et de dialogue entre les membres de la classe politique a longtemps invalidé les multiples initiatives positives qui auraient pu conduire le pays hors des frontières de « l’instabilité » et de « l’anarchie », souligne-t-il.

« Le cœur de ce pays, malgré tout, palpite encore au rythme de la bonne volonté et de la détermination de transcender les clivages et les différences qui peuvent potentiellement nous engloutir », affirme-t-il.

Les desaccords entre juges électoraux et représentants de partis contestataires concernant le processus de vérification, au Centre de tabulation des votes (Ctv), des procès-verbaux de la présidentielle du 20 novembre dernier, semblent avoir été résolus.

Près de 50% des procès-verbaux à vérifier l’ont été dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 décembre 2016.

Dans l’après-midi du 24 décembre, le tribunal électoral a procédé à un tirage aléatoire de procès-verbaux devant être vérifiés au Ctv, en présence des représentants de la Ligue alternative pour le progrès et l’émancipation haïtienne, la plateforme Pitit Dessalines et Fanmi lavalas, les trois partis contestataires des résultats de la présidentielle du 20 novembre 2016.

Les représentants des partis contestataires avaient quitté, le jeudi 22 décembre 2016, les lieux de la vérification débutée depuis mardi 20 décembre, en signe de protestation contre une décision du Bureau du contentieux électoral national (Bcen) qui les a interdit de ne plus toucher aux procès-verbaux, ni d’émettre leurs commentaires, ceux-ci devant être présentés lors d’une plaidoirie.

Des organisations de droits humains ont alors exprimé leurs vives inquiétudes face au déroulement du processus de vérification de 12 % des procès-verbaux de la présidentielle (au total 1,560 procès-verbaux), ordonnée par le tribunal, après délibérations.

Alter Presse

Más notas sobre el tema