Se acentúa la crisis eléctrica tras varias semanas de escasez de combustible

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Continúa crisis eléctrica en Haití por nuevo retraso en llegada de gasolina

Haití continúa padeciendo una seria crisis de electricidad derivada de la escasez de gasolina que se registra desde hace unas semanas y que las autoridades atribuyen a que los pedidos de combustible no han llegado a tiempo al país por segunda vez.

Según señala en un comunicado la compañía estatal de electricidad nacional EDH, este nuevo retraso se debe a una cuestión de pago, y afirma que están trabajando para resolver los problemas de abastecimiento y esperan que el próximo 6 de febrero comience a distribuirse el carburante.

La falta de electricidad, que la semana pasada generó protestas violentas en las que murieron al menos cuatro personas, es uno de los últimos problemas a los que se enfrenta el Gobierno de Jovenel Moise, que el año pasado prometió al país que contaría con electricidad las 24 horas de día.

La situación de extrema pobreza en Haití lleva a muchos usuarios a no pagar la electricidad y solo entre un 12 % y un 15 % de los clientes pagan a tiempo el servicio, lo que genera importantes pérdidas a la compañía.

La escasez de combustible en Haití llevó a la Refinería Dominicana de Petróleo (Refidomsa PDV) a disponer, a final del pasado mes de enero, un control en el despacho de combustibles debido a la alta demanda que se ha producido por parte de haitianos que cruzan la frontera entre los dos países, que comparten el territorio de la isla La Española, para comprar gasolina.

El país no tiene Presupuesto para este año después de que la Cámara de Diputados rechazara las cuentas presentadas por el Gobierno, lo que ha contribuido a incrementar los niveles de inflación.

Una auditoría realizada para conocer el manejo que se dio a los fondos de Petrocaribe revela que el Gobierno de Haití ha gastado más de 450 millones de dólares en diez años para financiar a la compañía estatal de electricidad, además de otros 180 millones en la compra de energía a compañías privadas.

Listín Diario


L’Etat haïtien porte plainte contre les dilapidateurs du Petrocaribe

Le Premier ministre Jean-Henry Céant a déclaré ce lundi en marge d’une visite au palais de justice, que l’Etat haïtien, «première victime» dans l’affaire Petrocaribe, vient de porter plainte par devant le parquet contre les dilapidateurs de ce fonds, a appris la rédaction de Loop Haiti.

La Cour des comptes a soulevé de nombreuses irrégularités dans son rapport d’enquête sur l’utilisation des fonds Petrocaribe. Rien que pour le projet d’électrification par lampadaires « Ban’m Limyè Ban’m Lavi » (BLBL) coûtant, entre 2012 et 2013, 13 780 000 millions de dollars américains tirés des fonds PetroCaribe et destiné à l’installation de lampadaires à travers les dix (10) départements du pays, «la Cour relève qu’au lieu d’en faire dix (10) lots pour la réalisation de ce programme, le BMPAD a plutôt donné vingt (20) contrats aux firmes» concernées.

Ensuite, rapporte la Cour, «de l’examen de ces vingt (20) contrats, il appert que six (6) ont été régulièrement passés, c’est-à-dire qu’il y a eu un appel d’offres dans les règles. Pour les quatorze (14) autres, les contrats ont été signés de gré à gré entre le BMPAD et douze (12) firmes ayant été choisies au préalable pour un montant total de cent trente-trois millions neuf cent quarante-six mille cinq cent quatre-vingts gourdes et 50/100 (133 946 580,50 HTG)», dont en violation de l’article 5.1 de la loi sur la passation de marchés publics.

De plus, dans le rapport parvenu à la rédaction de Loop Haiti, la CSC/CA souligne avoir «constaté que le consortium Besuco S.A / Suntech Solar avait eu un contrat pour l’installation de 1200 lampadaires, ils en ont installé 600, soit 50% alors que 100% de l’argent a été décaissé.» Elle poursuit : «De même, pour la firme Enersa, qui avait un contrat pour l’installation de 1200 lampadaires, seulement 59.7% ont été installé tandis que 87.2% du montant du contrat a été décaissé, créant ainsi un préjudice au projet et à la communauté.»

L’Etat haïtien, la première victime

« L’Etat haïtien a été la première victime. L’Etat haïtien a porté plainte aujourd’hui par-devant le parquet et sera toujours aux côtés de ceux qui réclament des éclaircissements sur l’utilisation des fonds PetroCaribe », a apporté HPN citant le Chef du Gouvernement. Le notaire a poursuivi: « Nous avons rendu plusieurs visites à la Cour des Comptes qui, aujourd’hui, a produit son rapport qui donne des indications claires. Nous allons continuer à accompagner la justice et l’Etat.

En décembre 2018, le Secrétaire d’Etat à la communication avait annoncé que l’Etat comptait porter plainte contre les firmes n’ayant pas exécuté des contrats, sans vouloir citer les noms des firmes en question. Le même mois, la cour avait adressé une correspondance au Premier ministre Jean-Henry Céant, lui faisant part de la réticence de certaines institutions de l’État à collaborer dans la réalisation de l’enquête.

Le 31 janvier 2019, la cour supérieure des comptes et du contentieux administratif a remis le rapport de l’enquête réalisée sur l’utilisation des fonds Petrocaribe en mains propres au président du Sénat de la République, Carl-Murat Cantave, lors d’une séance spéciale au Grand Corps. Lors de la remise du document, le président de la CSCCA, Volmar Desmesyeux, a précisé qu’il s’agit d’un rapport partiel, le tribunal administratif n’ayant pas pu réaliser un travail exhaustif en raison de la réception tardive de certains documents, a-t-il précisé.

Des sénateurs comme Joseph Lambert, Youri Latortue ont salué le travail effectué par la Cour qui, selon eux, vient confirmer les révélations des enquêtes sénatoriales. L’ancien président du Sénat, Joseph Lambert, prédit déjà qu’il y aura des agitations dans le pays considérant les personnalités indexées dans ce rapport.

Le président de la commission étique et anti-corruption du sénat de République Youri Latortue a fait le point, le 01 février 2019 autour du document. Selon le parlementaire, le rapport de la CSCCA vient amplifier les éléments révélateurs du niveau de la corruption dans l’administration publique haïtienne. En effet, 2 milliard 258 millions 795 mille 683,56 dollars américains, ont été volatilisés dans le cadre de la signature des marchés publics avec des firmes privées de mars 2008 à avril 2018.

LoopHaití


La Plateforme politique Verite souhaite la mise en accusation du président Jovenel Moïse

La Plateforme politique Verite encourage la mise en accusation du président Jovenel Moïse, impliqué, selon elle, dans le gaspillage des fonds PetroCaribe à travers les firmes Agritrans et Cophener.

La Chambre des députés dispose de suffisamment d’arguments pour mettre en accusation le chef de l’Etat pour ses vols, estime Génard Joseph, de la plateforme politique Verite, lors d’une interview à AlterRadio et AlterPresse.

Cette position de la Plateforme Verite fait suite aux résultats de l’audit partiel de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (Cscca) sur la gestion des fonds PetroCaribe, soumis, le jeudi 31 janvier 2019, à la Commission éthique et anti-corruption au sénat.

Ce rapport fait état d’une cinquantaine de projets, inefficients, inefficaces et de leur gestion entachée d’irrégularités.

Une entreprise dénommée Comphener S.A., appartenant à l’homme d’affaires Jovenel Moïse – qui deviendra président de la république d’Haïti à partir du 7 février 2017 – et le Bmpad – organisme public, alors dirigé par le nommé Michael Lecorps – figurent parmi les entreprises, entre autres, indexées par la Cs-cca dans la mauvaise gestion de 13 millions 780 mille dollars américains des fonds PetroCaribe, pour les « lampadaires solaires ».

Un groupe de députés se serait déjà mis d’accord pour écrire l’acte d’accusation contre le chef de l’Etat et le soumettre à l’assemblée, informe le député de Grand Goâve (Ouest), Jean Marcel Lumérant.

Dans une note de presse, en date du 3 février 2019, la Plateforme Verite appelle le juge d’instruction, en charge du dossier PetroCaribe, à saisir cette occasion, sans plus tarder, pour passer la corde au cou des voleurs et voleuses, sans distinction.

Pour gagner la confiance du peuple, la justice doit procéder à l’arrestation du premier citoyen de la république, des anciens premiers ministres, ministres et d’autres personnalités impliquées dans la dilapidation des fonds PetroCaribe, souligne-t-elle.

Seule la tenue du procès PetroCaribe est capable d’apporter une lueur d’espoir à la population et d’aider à changer sans violence la situation du pays, avance-t-elle.

De hauts dignitaires de l’Etat, dont des premiers ministres, ainsi que d’anciens ministres, d’anciens directeurs généraux et des responsables de firmes de constructions ont été pointés du doigt, à travers deux rapports du parlement, dans la dilapidation présumée de plusieurs milliards de dollars américains du programme PetroCaribe (Ndlr : US $ 1.00 = 83.00 gourdes ; 1 euro = 101.00 gourdes ; 1 peso dominicain = 1.80 gourde aujourd’hui).

Par ailleurs, la Plateforme politique Verite dit appuyer la manifestation populaire, fixée au jeudi 7 février 2019, pour exiger la démission du chef de l’Etat et dénoncer la situation de misère, de chômage et d’insécurité, qui sévit dans le pays, entre autres.

Le 7 février 2019 ramènera le 33e anniversaire, le 7 février 1986, de la chute des Duvalier (François Duvalier 22 septembre 1957 – 21 avril 1971, Jean-Claude Duvalier 22 avril 1971 – 7 février 1986)

Alterpresse


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