El presidente Moïse y la oposición retomarán el diálogo el próximo viernes

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Gobierno y oposición reanudarán diálogo sobre crisis en Haití

Representantes del Gobierno y la oposición de Haití reanudarán el próximo viernes el diálogo para llegar a una solución ante la crisis que vive el país, indicó este martes el director de la Iniciativa de la Sociedad Civil, Rosny Deroches.

“Un acuerdo político debe ser firmado con la oposición. Tiene que haber un Gobierno de consenso, de lo contrario, terminaremos en un régimen puramente autoritario”, advirtió el activista.

Por segunda vez en el año, actores políticos entablarán discusiones sobre la situación en el territorio, luego de que los diálogos celebrados entre el 29 y el 31 de enero pasado concluyeran sin acuerdos concretos.

Deroches consideró que los partidos políticos deben realizar concesiones y denunció que se ha perdido la democracia y el orden constitucional, tras el vencimiento del mandato de los parlamentarios, que aún no han sido reemplazados.

A su vez, el presidente haitiano Jovenel Moïse, quien durante el último año enfrentó protestas masivas que exigían su renuncia, sostuvo que su gestión no se adscribe a un mandato, sino a reformas necesarias como la modificación de la Constitución.

Sectores de la oposición piden reducir el mandato de Moïse y la instauración de un Gobierno transitorio o la realización de elecciones anticipadas.

Telesur


Crise: Une nouvelle convocation de protagonistes politiques, annoncée pour le 7 février 2020 en Haïti

Des protagonistes politiques seront convoqués, le vendredi 7 février 2020, à de nouvelles négociations politiques, en vue de parvenir à un accord définitif, annonce le directeur de l’Initiative de la société civile (Isc), Rosny Deroches, dans une interview accordée à AlterRadio et à l’agence en ligne AlterPresse.

Le 7 février 2020 ramène le 34e anniversaire de la chute de la dictature des Duvalier (François Duvalier 22 septembre 1957 – 21 avril 1971, Jean-Claude Duvalier 22 avril 1971 – 7 février 1986), que les gouvernements tèt kale, qui se sont succédé au pouvoir, tendent à banaliser.

Aucun accord politique n’a pu être trouvé durant les trois longues journées de négociations, entre les proches du pouvoir en place et une frange des partis de l’opposition, organisées à Port-au-Prince, du mercredi 29 au vendredi 31 janvier 2020, à la nonciature apostolique catholique romaine (à Pétionville, à l’est de la capitale, Port-au-Prince).

Contrairement aux protagonistes, qui parlent d’échec durant les trois journées de rencontres, fin janvier 2020, il y aurait des pas qui ont été franchis, estime, pour sa part, Rosny Desroches.

Les partis politiques devraient faire les concessions nécessaires pour parvenir à un accord, suggère desroches.

« Nous sommes sortis de l’ordre constitutionnel et du régime démocratique, puisqu’il n’y a pas de parlement. Il faut qu’un accord politique soit signé avec l’opposition. Il faut qu’il y ait un gouvernement de consensus. Autrement, nous nous retrouverons dans un régime purement autoritaire », met en garde l’Isc.

Lors de la troisième journée de rencontres, le vendredi 31 janvier 2020, le président Jovenel Moïse aurait accepté de réduire son mandat, déclarant qu’il ne serait pas attaché à un mandat, rapporte le coordonnateur de l’Organisation du peuple en lutte (Opl), Edgard Leblanc Fils.

Mais, les partis proches du pouvoir n’ont pas approuvé cette décision.

Pour sa part, le porte-parole du regroupement politique Mouvement patriotique populaire dessalinien (Mopod), l’ancien député Serge Jean-Louis, a déclaré qu’il ne s’attendait à aucun résultat, à l’issue de ces rencontres.

Les revendications de la population, qui exige la démission de Jovenel Moïse, restent les mêmes, souligne le Mopod.

Dans un communiqué, en date du 1er février 2020, les membres du Core Group – qui n’étaient pas apparemment partie prenante, ouvertement, aux discusions de fin janvier 2020 – disent regretter que « les participants aux discussions politiques, déroulées les 29, 30 et 31 janvier derniers, n’aient pas pu parvenir à un accord, malgré leurs efforts ».

Le Core Group est composé de la représentante spéciale du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu), l’Américaine Helen Meagher La Lime – nommée, le lundi 14 octobre 2019, à la tête du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (Binuh) -, des ambassadeurs d’Allemagne, du Brésil, du Canada, d’Espagne, des États-Unis d’Amérique, de France, et de l’Union Européenne, ainsi que du représentant spécial de l’Organisation des États américains (Oea).

Alterpresse


PetroCaribe: la Cour des comptes rendra public son dernier rapport début mars…

La Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSC/CA) rendra public le dernier rapport sur l’utilisation du fonds PetroCaribe au début du mois de mars 2020. Fin mars, elle se prépare à organiser les jugements de ceux qui sont justiciables devant elle, a appris le journal d’un conseiller sous le sceau de l’anonymat, mardi 4 février 2020.

« Nous avançons à grands pas. Je pense que début mars, au plus tard, la dernière tranche du rapport sur l’utilisation du fonds PetroCaribe est supposée être rendue publique », a-t-il révélé, soulignant que cela représente « plus de 20 % du travail ». La CSC/CA a pris la « précaution » de réaliser « un audit général » de tous les comptes gérés par chaque personne ayant eu à sa disposition du fonds en provenance de PetroCaribe, a poursuivi ce conseiller.

« Je pense que fin mars, au plus tard, le jugement débutera contre ceux qui sont justiciables devant la CSC/CA », a-t-il indiqué au journal Le Nouvelliste.

« Nous saluons le travail de la CSC/CA et attendons avec impatience la publication de ce rapport », a confié au journal Vélina Charlier, de Nou pap Dòmi, soulignant l’importance de respecter le travail de la CSC/CA à un moment où certains tentent de décrédibiliser l’institution en prétendant qu’elle agit à l’instigation de mains politiques qui se tapissent dans l’ombre. « Après les arrêts de débet ou de quitus, nous espérons que la justice suivra le bon exemple de la CSC/CA et se mettra au pas pour que l’on arrive au procès PetroCaribe », a indiqué Vélina Charlier.

Marie Josie Auguste Ducénat, de « Ensemble contre la corruption », a souhaité que la CSC/CA passe effectivement à l’étape de la publication des 25 % restants parce qu’il faut savoir comment l’intégralité de ce fonds a été dépensé. « Beaucoup de gens pensent qu’il y a peut-être des informations encore plus importantes dans les 25 % restants », a-t-elle poursuivi, appelant la CSC/CA à juger ceux qui sont justiciables devant elle « pour boucler la boucle ».

« C’est une excellente nouvelle ! Je félicite le travail de la Cour. Je crois que la lutte contre la corruption constitue le combat le plus important que nous devons mener et gagner », a confié au journal Me André Michel, soulignant que « le procès PETROCARIBE doit être le point départ symbolique de la lutte contre la corruption en Haïti ».

La dilapidation du fonds Petrocaribe « est un crime contre la collectivité nationale », a-t-il poursuivi, estimant que «la présence de Jovenel Moïse au pouvoir constitue un obstacle majeur à l’aboutissement du Procès PETROCARIBE. «Je crois que la mobilisation citoyenne visant le Jugement de celles et ceux qui sont impliqués dans la dilapidation des fonds PetrsCaribe doit se poursuivre », a indiqué Me André Michel, avocat de Johnson Colin qui avait porté plainte au cabinet d’instruction dans le cadre de ce dossier.

La CSC/CA enquête sur l’utilisation du fonds PetroCaribe de 2008 à 2016. Les deux rapports qu’elle a déjà rendus publics ont embarrassé des ordonnateurs et des contractuels privés, dont Jovenel Moïse, devenu président d’Haïti. La CSC/CA avait mis au jour des stratagèmes de détournement de fonds au préjudice de la communauté et présenté une kyrielle de projets mal étudiés ayant obtenu des financements importants, lesquels ont été inefficients.

Roberson Alphonse

Le Nouvelliste


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