Policías y opositores retomaron las protestas en Haití

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Nouvelle manifestation violente de policiers

Policiers et militants ont une nouvelle fois gagné les rues à Delmas, le lundi 9 mars. La manifestation, qui a démarré au carrefour de l’aéroport, a été émaillée d’actes de violence. Cette dernière est l’initiative de la branche « Fantôme 509 », un groupe de policiers qui disent vouloir venger la disparition des agents morts dans l’exercice de leurs fonctions. Les manifestants ont exigé la réintégration des 5 policiers révoqués, la reconnaissance par le haut état-major du syndicat et de meilleures conditions de travail.

Une vive tension a régné à Delmas en début d’après-midi au passage des manifestants. Ces derniers ont utilisé des véhicules privés et publics pour obstruer les artères. Ils s’en s’ont également pris à plusieurs bâtiments où sont logés des institutions publiques telles que l’ONA, le FAES, les Archives nationales, le ministère de l’Éducation nationale, etc. Les policiers protestataires ont bombardé ces locaux de gaz lacrymogène afin de contraindre les employés à vider les lieux.

Le véhicule de fonction du magistrat Durin Duret Junior pris pour cible

Alors qu’il se trouvait à l’angle de Delmas 40 b et Delmas 49, Durin Duret Junior, juge à la cour d’appel et membre du CSPJ, a vécu un mauvais moment. Le véhicule de marque Toyota immatriculé OF 00672 a été pris pour cible par les manifestants. « Des policiers pour la plupart habillés ont tiré sur le véhicule au moment où je m’y trouvais. Ils l’ont frappé avec fracas, crevé les pneus et saisi les clés. Ils m’ont identifié après. Se rendant compte qu’il s’agissait de moi, l’arrogance a diminué », a-t-il raconté.

Le magistrat Duret s’étonne de l’action des policiers en uniforme qui sont censés protéger la population. « Je ne suis pas contre leur revendication. La Constitution accorde à tout le monde le droit de revendiquer. Cependant, il y a une manière de le faire. Tirer sur un véhicule parce qu’il est immatriculé Officiel est irréfléchi, c’est un excès. Ce sont des comportements qu’on ne doit pas tolérer dans un État démocratique », estime-t-il.

Après la route de Delmas, les policiers se sont rendus à la résidence officielle du Premier ministre à Musseau. L’un d’entre eux a fait savoir qu’ils étaient venus chercher le PM Joseph Jouthe qui a déclaré être le premier des policiers. « L’État agit contre nous, en retour nous réagissons », a-t-il soutenu.

Un autre agent encagoulé, a qualifié de show médiatique les dernières annonces faites par l’exécutif pour améliorer les conditions de vie des policiers. « Ces promesses sont de la poudre aux yeux pour faire de la diversion. Ils veulent nous berner. Je suis dans la rue aujourd’hui parce que je suis révolté. Nous sommes révoltés. Nous exigeons la reconnaissance du syndicat et la réintégration des policiers révoqués. Au niveau de Fantôme 509, nous parlons peu. Nous avons des armes et du gaz. Si rien n’est fait, nous allons tirer et brûler », prévient-il.

Cette manifestation survient alors que l’Office de la protection du citoyen, qui sert de médiateur entre les policiers et le haut état-major, recommande une réévaluation du dossier des policiers révoqués. Dans cette lettre adressée au directeur de la PNH Rameau Normil, le protecteur du citoyen souligne que la décision prise contre les 5 policiers constitue une atteinte grave à la liberté syndicale consacrée par la Constitution de 1987 en son article 35. 3, aux dispositions de la convention #87 de l’Organisation internationale du travail (OIT) et bien d’autres instruments ratifiés par Haïti, notamment la Convention américaine relative aux droits de l’homme », fait remarquer Renand Hédouville.

« Le Protecteur du citoyen recommande au haut commandement de procéder à une réévaluation du dossier de révocation des 5 policiers (Yanick Joseph, Jean Elder Lundi, Alberson Gros-Nègre et Gédéon Mombrun), dans le cadre d’un recours gracieux (conforme aux règlements de la PNH) et à la direction générale de reconnaître la démarche des policiers visant à s’organiser en syndicat avec bien évidemment des restrictions spéciales liées au fonctionnement de la PNH comme service d’utilité publique », peut-on lire dans cette correspondance.

Le Nouvelliste


Oposición de Haití anuncia reanudación de protestas

La plataforma opositora Sector Democrático y Popular anunció hoy la reanudación de las movilizaciones antigubernamentales, aunque sin fijar una fecha concreta.

Para André Michel, portavoz de esta estructura, la crisis sociopolítica y económica que atraviesa el país se agravó con la instalación ‘unilateral’ del nuevo gobierno, que cuenta con el apoyo de la comunidad internacional, aseguró.

‘El pueblo comprende hoy más que nunca que tiene la obligación de continuar la lucha, porque Jovenel Moïse instaló un gobierno de facto’, dijo a la prensa el abogado y activista político.

Sugirió que el pueblo no aceptará elecciones ‘amañadas’ por la actual administración, que pretende mantener el poder a ‘desfalcadores de fondos públicos’.

‘El 2020 es un año de lucha total e intransigente’, adelantó.

Michel también arremetió con el Ejército, removilizado a finales de 2017, a propósito del enfrentamiento entre policías y militares que dejó un saldo de al menos dos muertes y una decena de heridos.

Reiteró que su oficina presentó una denuncia contra los altos cargos de las fuerzas armadas por ‘asesinato y asociación criminal’.

El anuncio de las movilizaciones tiene lugar luego que los policías tomaran las calles el lunes y martes para exigir su derecho a sindicalización, aumentos salariales y mejores condiciones de trabajo.

Las protestas de la víspera, bloquearon las principales arterias de Puerto Príncipe, y agentes junto a manifestantes utilizaron gases lacrimógenos para obligar el cierre de instituciones como la Oficina Nacional de Seguros de la Vejez, el Fondo de Asistencia Económica y Social y los Archivos Nacionales.

También individuos fuertemente armados que se identificaron como policías, atacaron el vehículo de un juez, y exigieron la reintegración de oficiales despedidos del cuerpo y la liberación de otros presuntamente detenidos por motivos políticos.

Prensa Latina


Le gouvernement condamne l’attaque contre le juge Duret

Le Bureau du Secrétaire d’Etat à la Communication condamne avec la dernière rigueur l’attaque perpétrée, ce lundi 9 mars 2020, contre le juge Durin Duret Junior, magistrat auprès de la Cour d’Appel de Port-au-Prince, membre du CSPJ.

Le Bureau du Secrétaire d’Etat à la Communication exprime ses plus profondes sympathies et la solidarité de toute l’équipe gouvernementale au juge Durin Junior Duret, aux membres de l’ANAMAH et à tous les magistrats du pays.

Cette tentative d’assassinat porte atteinte à l’institution policière dont la devise est de protéger et servir. Le Bureau du Secrétaire d’Etat dénonce le fait par certains acteurs de choisir la voie de la violence notamment des manifestations armées pour faire passer leurs revendications. Une pratique, contraire aux principes démocratiques.

Le Gouvernement renouvelle sa volonté et sa détermination de continuer à tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité et la protection des vies et des biens sur tout le territoire national. Le gouvernement entend également continuer à travailler à la satisfaction des revendications des agents de la Police Nationale.

Le Gouvernement invite les membres de la PNH à privilégier la voie du dialogue, pour la résolution pacifique de la situation.

Radio Metropole Haití


Haïti – Sécurité : «Les bandits seront poursuivis jusqu’aux portes de l’enfer» dixit Lucmane Délile

Lundi en conférence de presse, 4 jours après son installation Lucmane Délile, le nouveau Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique https://www.haitilibre.com/article-30196-haiti-politique-le-nouveau-ministre-de-la-justice-determine-a-lutter-contre-la-criminalite.html en compagnie de Rameau Normil, le Directeur Général a.i. de la Police Nationale d’Haïti (PNH), à réitéré sa détermination à lutter contre le phénomène de l’insécurité.

Plant d’une seule voix autour de la résolution des problèmes liés à la criminalité et au banditisme dans la Capitale les deux hommes ont assurer que bandits et les gangs armés seront poursuivis jusqu’à dans leurs derniers retranchements, assurant que des dispositions stratégiques et opérationnelles ont été prises pour contrecarrer les actions de ces criminels.

« Ceux qui sèment le deuil au sein de nos familles seront traqués avec la dernière rigueur » a affirmé le Ministre Délile appelant à la collaboration de tous pour mettre un terme à la barbarie des bandits armés « Les bandits ont le choix entre collaborer avec la CNDDR [Commission Nationale de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion] en remettant leurs armes ou être traqués par la police […] Ce sont des criminels endurcis, sans foi ni loi, des bêtes sauvages et ils seront poursuivis jusqu’aux portes de l’enfer »

Par ailleurs, en compagnie des plus hautes autorités du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) Rameau Normil a effectué une tournée surprise dans les rues dePort-au-Prince afin d’évaluer le plan de sécurité mis en place et surtout envoyer un signal fort à la population pour ce qui est de la volonté et de l’engagement des forces de l’ordre à rétablir un climat de Paix dans le pays.

« J’avais l’habitude de traquer les criminels lorsque j’étais à la Direction Centrale de la Police Judiciaire. En tant que Directeur Général de la PNH, je vais tout faire pour mettre définitivement un terme aux actes de banditisme et à la criminalité sur l’ensemble du territoire […] Hier c’était une question de temps, aujourd’hui c’est une question d’heure » déconseillant aux gangs armés d’affronter les forces de l’ordre.

Haiti Libre


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