Haití: nueva marcha en repudio a la creciente ola de violencia

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Le Conseil de l’ordre des avocates et avocats de Port-au-Prince invite les secteurs universitaire et des professions libérales, les organisations de droits humains, de la société civile et la population en général, à participer à une marche, prévue ce jeudi 3 septembre 2020, en réprobation à l’assassinat, le vendredi 28 août 2020, du bâtonnier de l’ordre des avocats, Me. Monferrier Dorval.

Cette marche démarrera devant le cabinet de Me. Monferrier Dorval, à la rue Rivière aux environs de 9:00 am locales (13:00 gmt) et prendra fin, à midi, devant le siège de la Cour de cassation, au Champ de Mars (principale place publique dans la capitale), précise une note de presse, signée par la bâtonnière ad intérim, Me. Marie Suzy Legros, et transmise à l’agence en ligne AlterPresse.

Les avocates et avocats seront vêtus en toge pour cette marche, avait décidé leur assemblée générale, réunie, le lundi 31 août 2020, en séance extraordinaire, autour de l’assassinat du bâtonnier de Port-au-Prince.

Parmi les autres résolutions, l’assemblée générale des avocates et avocats condamne, avec la plus grande véhémence, l’assassinat crapuleux du Me. Monferrier Dorval.

Elle appelle à observer un arrêt complet de toutes prestations judiciaires jusqu’aux obsèques du bâtonnier défunt.

L’assemblée générale des avocates et avocats du Barreau de Port-au-Prince affirme se dissocier de tous les hommages, venant de l’exécutif politique, au bâtonnier défunt Me. Monferrier Dorval (10 juin 1956 Grande Saline / Artibonite – 28 août 2020 Pèlerin-Pétionville / Ouest).

Elle affirme sa détermination, en consultation avec la Fédération des barreaux d’Haïti (Fbh), à obtenir justice pour Me. Monferrier Dorval.

Entre-temps, la maison du défunt a été saccagée, le mardi 1er septembre 2020, alors que les autorités judiciaires ont annoncé la présence d’un point fixe de patrouilles policières, devant la résidence de Me. Dorval, pour sécuriser et préserver la scène du crime.

Les barreaux d’une barrière, donnant accès aux autres chambres, ont été sciés, des chambres et la bibliothèque de Me. Dorval ont été saccagées, le bâton, symbole du bâtonnier, a été même emporté.


Condenan reciente escalada de violencia en Haití

La reciente ola de inseguridad en Haití genera hoy una amplia condena a nivel social y críticas sobre la falta de acciones gubernamentales para detener la violencia.

La Oficina de Protección del Ciudadano (OPC) denunció los enfrentamientos entre grupos armados en la zona de Bel Air, muy cerca del Palacio Nacional, que causaron muerte y destrucción.

El organismo exigió a las autoridades el arresto de los implicados en este acto, que obligó a los residentes a huir de sus viviendas y refugiarse en la principal plaza pública del país.

La OPC señaló directamente al expolicía Jimmy Cherizier, alias Barbacue, junto a la federación de bandas armadas como los autores de los sucesos ‘atroces’ que violan la Constitución y los tratados de derechos humanos ratificados por Haití.

Recordó que los enfrentamientos se iniciaron el sábado último y llegaron a su punto álgido el lunes con el saqueo, quema de casas y vehículos en las calles de Mayard, Candio, Barthelemy y el cruce de Péan.

El presidente Jovenel Moïse calificó los hechos de trauma aterrador y aseguró que dio instrucciones a la policía para frenar la escalada violenta de los últimos días y crear confianza en la población.

No obstante, Pierre Espérance, coordinador de la Red Nacional de Defensa de los Derechos Humanos, señaló que la acción de las bandas ocurre con la supuesta anuencia de las autoridades. El ejecutivo las utiliza ‘para controlar los barrios populosos’, dijo a la prensa.

La pasada semana la inseguridad se disparó en esta capital con el asesinato de dos empresarios, un periodista y un eminente abogado. También el sábado al menos tres personas fueron ultimadas a tiros en Petion Ville y Juvenat.

EL País


Poursuite de la guerre des gangs au Bel Air

Les résidents des quartiers Delmas 2, 4, 6, de la rue Saint Martin et de Solino ont fui leurs résidences en raison de la guerre entre les gangs de Delmas 2 et de Bel Air.

Plusieurs maisons ont ét incendiées lors de ces affrontements. Des tirs nourris ont été entendus hier témoignant de la poursuite des accrochages.

Aucun bilan officiel n’est disponible. Toutefois des riverains font état de la mort de plusieurs citoyens et de membres de gangs.

Des centaines de résidents de Bel Air ont trouvé refuge au champ de Mars depuis le début des affrontements. Ils ont fait état de l’horreur lors de l’attaque du gang de Jimmy Cerisier.

Les véhicules de transport en commun ne peuvent effectuer leur trajet en passant par Delmas 2 ou 18.

Le porte parole de la Commission Nationale Désarmement Démantèlement et Réinsertion (CNDDR), Jean Rebel Dorcenat, a indiqué hier que des négociations sont en cours afin de ramener le calme dans ces quartiers. Il explique que le gang de Barbecue a lancé une offensive en début de semaine en représailles à une attaque des bandits de corridor Mayard.

Metrople Haití


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