Nueva jornada de protestas de estudiantes y maestros en defensa de la educación

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Estudiantes y policías protestan en varias ciudades de Haití

Mientras policías se manifestaron en la capital de Haití, estudiantes en Jeremie (suroeste) y Jacmel (sudeste) también exigieron ayer maestros en sus escuelas, un mes después del reinicio del curso.

Cientos de alumnos desfilaron por arterias de Jeremie, principal ciudad del departamento Grand Anse para reclamar, además, mejor calidad en la educación pública, que representa solo el 20 por ciento del sistema de enseñanza.
Por su parte en Jacmel, a unos 90 kilómetros al sudeste de Puerto Príncipe, los profesores se unieron a los manifestantes y demandaron ajustes salariales y pagos de atrasados.

En el otrora puerto comercial de Haití se registraron enfrentamientos entre docentes y policías, denunciaron sindicalistas.

Mientras tanto en esta capital, los policías reeditan una protesta para exigir la liberación de Jean Pascal Alexandre, miembro de la Brigada de Lucha contra el Tráfico de Estupefacientes, y detenido el 8 de mayo por los cargos de asesinato, incendio, destrucción de bienes públicos y atentado contra la seguridad del Estado.

Varios vehículos estatales y de transporte de pasajeros fueron incendiados en diversas comunas de Puerto Príncipe, y agentes uniformados y fuertemente armados dan un ultimátum al gobierno para la excarcelación de su colega.

Al margen de las protestas, manifestantes prendieron fuego a una de las sucursales del Centro de Recepción y Entrega de Documentos de Identidad en la neurálgica avenida de Delmas.

En las dos últimas semanas, se multiplicaron las manifestaciones en la nación caribeña, tras el asesinato de Monferrier Dorval, presidente del Colegio de Abogados quien murió ultimado a tiros en su residencia.

Estudiantes de Derecho criticaron la inseguridad y denunciaron la impunidad que gozan los responsables de crímenes, en especial pandillas y bandas armadas.

De hecho, este último grupo también tomó las calles recientemente para reclamar la liberación de un jefe de banda apresado.

El gobierno, por su parte, condena los hechos violentos de jornadas pasadas y promete hacer frente a la inseguridad, aunque hasta el momento sin muchos resultados.

El País


Haïti-éducation: élèves et enseignants du secteur public dans les rues de plusieurs villes

Plusieurs centaines d’écoliers étaient descendus lundi dans les rues dans plusieurs villes du pays pour manifester contre les responsables du ministère de l’éducation nationale et pour exiger la présence des maîtres dans les salles de cours.

Des enseignants étaient également remarqués dans les mouvements de protestation où ils réclamaient de meilleures conditions de travail.

A Jérémie, des centaines d’écoliers de plusieurs établissements publics ont manifesté dans plusieurs rues de cette ville.

A Jacmel dans le sud-est, des enseignants qui accompagnaient des lycéens dans les rues ont essuyé des jets de pierres lancées par des policiers, ont dénoncé des professeurs.

HPN


Haïti–protestations: des manifestations également à Gonaïves, Jacmel, Miragôane et Jérémie

Por Jean Chrisnol Prophète

À Jacmel, des enseignants ont marché lundi, dans les rues de la ville en vue de protester contre la décision du ministère de l’éducation nationale de transférer des responsables syndicaux dont Georges Wilbert Franck et Magalie Georges pour avoir dénoncé la gestion de Pierre Josué Agénor Cadet. La marche s’est déroulée sans incident majeur. Mais les étudiants avaient essuyé des jets de pierre qui n’ont pas fait de victimes.

A Miragôane, un sit-in a été organisé par des enseignants en vue de demander au ministre de l’éducation nationale de se pencher sur leurs revendications.

Devant les locaux de l’école fondamentale d’application et centre d’appui pédagogique à Mirebalais, des enseignants avaient organisé un sit-in pour exiger de meilleures conditions de travail.

Même cas de figure à Jérémie, où plusieurs centaines de lycéens étaient dans les rues de la ville pour demander notamment le retour des enseignants dans les salles de classe et la révocation du ministre de l’éducation nationale Pierre Josué Agénor Cadet.

L’entrée sud de la ville des Cayes a été bloquée, lundi matin, par des membres d’ASEC issus des différentes sections communales du Sud qui exigeaient le paiement de 10 mois d’arriérés de salaire et des moyens leur permettant de bien accomplir leur mission.

HPN


Les Fantom 509 sont de retour, journée de terreur à Port-au-Prince

Por Robenson Geffrard

Tôt lundi, des policiers de Fantom 509, accompagnés d’autres manifestants, et se déplaçant pour la plupart à motocyclette, ont semé la pagaille dans les rues. Des tirs nourris ont été entendus au niveau de Poste-Marchand, entre autres. Les protestataires ont, à l’aide d’un camion, barricadé ce secteur. Au moins deux véhicules ont été incendiés alors que le cortège se dirigeait à Pétion-Ville, en passant par Bourdon. Les manifestants ont lancé des pierres sur des véhicules et intimidé certains automobilistes.

La même situation de panique a régné à Petion-Ville à l’arrivée des protestataires. Des policiers en faction tout près de la place Saint-Pierre ont fait usage de gaz lacrymogène pour dissuader les manifestants de prendre la direction de Pèlerin où réside le président de la République, ce qui a contraint le cortège de rebrousser chemin et prendre la direction de Delmas.

Arrivés à Delmas 31, les protestataires s’en sont pris au bâtiment logeant le CRLDI de Delmas. Ce centre abrite notamment un annexe de l’Immigration et une autre de l’ONI. Ils ont fait irruption dans le bâtiment, brisant les caméras de surveillance et le matériel qui s’y trouvaient avant d’y mettre le feu. Certains protestataires ont intimé l’ordre aux reporters de ne pas activer leurs caméras au moment des faits. Des agents du SWATT sont intervenus contraint au protestataires de quitter le local. Cette intervention du SWATT a provoqué une engueulade entre policiers en service et policiers protestataires.

La tension a régné durant tout l’après-midi à Delmas, à Pétion-Ville et au centre-ville de Port-au-Prince. La police a fait usage de gaz lacrymogène à plusieurs reprises pour disperser les attroupements. Les activités économiques ont été perturbées alors que les établissements scolaires ont dû fermer leurs portes.

Ces «actes de banditisme doivent être punis, châtiés et éradiqués», selon le ministère de la Justice

Dans un communiqué publié le lundi 14 septembre, le ministre de la Justice et de la Sécurité publique déplore les actes de violence orchestrés dans la journée du samedi 12 septembre 2020. Me Rockfeller Vincent a dit constater « que les actes de banditisme sont mis à profit par des déviants qui tentent de terroriser la population et qui essaient de faire un amalgame dans la revendication de certains policiers. Il appelle ces derniers à se démarquer de ces comportements antisociaux et antidémocratiques qui corrodent la stabilité du pays, autant qu’ils fragilisent les efforts de progrès tant individuels que collectifs. »

« Maïtre Rockfeller Vincent croit fermement que la violence ne peut pas être un mode d’expression et qu’elle doit être punie, châtiée et éradiquée par la force de la loi. Il lance un appel au calme et à la vigilance citoyenne tout en instruisant la Police nationale d’Haïti et les parquets compétents à œuvrer hâtivement pour sanctionner tous fauteurs de troubles », lit-on dans le communiqué.

Le ministre de la Justice a exhorté la population à ne pas céder à la panique « car les forces de l’ordre sont à pied d’œuvre afin de ramener la paix et la stabilité dans les rues de la capitale », a-t-il promis.

Les membres de Fantom 509 ont fait savoir qu’ils ne vont pas laisser les rues tant que leur frère d’arme, Jean-Pascal Alexandre ne sera pas libéré. En uniforme de police et encagoulés, ces policiers annoncent qu’ils seront plus violents dans leurs mouvements de protestation jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause.

Samedi dernier, le commissaire du gouvernement avait dû libérer rapidement les cinq policiers de l’UDMO chargés de surveiller la résidence du bâtonnier de l’ordre des avocats de Port-au-Prince, assassiné le vendredi 28 août dernier.

Le Nouvelliste


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