Haití | El primer ministro no desestima “un baño de sangre” para detener protesta policial

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Haití podría recurrir a la violencia para detener célula policial

El gobierno de Haití insiste hoy en detener al grupo Fantom 509 que protagoniza intensas protestas, aunque para esto tenga que recurrir a la violencia, indicó el primer ministro, Jospeh Jouthe.

El jefe de Gobierno no desestima ‘un baño de sangre’ para tener paz, aseguró a una radio capitalina y elogió la actitud del comisario de la comuna de Petion Ville que impidió a la célula alcanzar la residencia del presidente Jovenel Moïse durante la movilización del viernes último.

Fantom 509 nació al calor de las manifestaciones policiales de inicios de año que exigían mejoras salariales, bonos económicos, acceso a servicios de salud y otras demandas. Sin embargo, rápidamente radicalizaron sus reclamos con enfrentamientos con el ejército y el ataque a las instituciones públicas.

Durante las protestas de la semana pasada al menos una decena de vehículos fueron incendiados, la mayoría estatales, una práctica habitual de sus movimientos.

Jouthe sugirió que incluso está dispuesto a sustituir al recién instalado director de la Policía, León Charles, si la institución no tiene resultados.

‘Llamo a los Fantom 509 a la razón, pero si persisten, tendremos que enfrentar lo peor. El alto mando de la Policía Nacional debe asumir la responsabilidad. Estoy listo para hacer cambios hasta que obtenga resultados’, sentenció.

La facción policial exige un salario básico de 50 mil gourdes (unos 770 dólares) y una tarjeta de débito de 25 mil (casi 390 dólares), sin embargo, el gobierno afirma no contar con los recursos para ese aumento.

En septiembre pasado protestas similares lograron la excarcelación de varios policías, mientras el gobierno que los calificó de célula terrorista.

Prensa Latina


Haïti-Violences : Joseph Jouthe n’écarte pas l’éventualité d’« un bain de sang » face aux dérives du groupe « Fantom 509 », apparenté à des policiers

L’usage de la violence reste une voie possible, dans le souci de mettre fin aux dérives du groupe Fantom 509, des policiers encagoulés semant la panique dans des quartiers de la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince, affirme le premier ministre Joseph Jouthe, dans une interview exclusive, ce lundi 23 novembre 2020, à Radio Télé Métropole, dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.

« On a déjà trop donné de spectacles de très mauvais goût. Cependant, s’il faudrait passer par là (« un bain de sang »…) pour avoir la paix, à l’impossible nul n’est tenu », a déclaré Joseph Jouthe.

Il aurait pu avoir un bain de sang à Pétionville (à l’est de la capitale), le vendredi 20 novembre 2020, quand des membres du groupe Fantom 509 sont rentrés en altercation avec des policiers en fonction, estime Joseph Jouthe.

« N’était-ce l’attitude du commissaire de police Paul Ménard, à Pétionville (à l’est de la capitale), il y aurait un bain de sang. Des policiers en exercice se seraient tués ou il y aurait des morts parmi les membres du groupe Fantom 509 ».

« Au niveau du Conseil Supérieur de la Police nationale (Cspn), nous n’avons pas besoin d’offrir ces genres de spectacle », soutient Joseph Jouthe.

Une note, circulant sur les réseaux sociaux, faisait état de possibles manœuvres, ce lundi 23 novembre 2020, du groupe Fantom 509, dans les rues de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, tant que la revendication de frais de 25,000.00 gourdes, chaque mois, pour alimenter la carte de débit remise à chaque policière / chaque policier, n’aura pas été satisfaite.

Dans cette note, circulant sur les réseaux sociaux, une mise en garde était adressée aux parents des élèves, aux fonctionnaires dans l’administration publique, aux employés dans les bureaux et entreprises privés, dans le cadre de leurs occupations régulières.

Alter Presse


Léon Charles effectue 13 changements dans la hiérarchie policière

Ce sont de nouvelles têtes qui assurent désormais les structures de commandement des opérations et de l’administration de la Police Nationale. Le chef de la Police avec l’approbation du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) à réalisé 13 changements ou mutations dans la hiérarchie policière.

Tous les titulaires des postes importants ont été nommés sous l’administration de M. Jovenel Moïse. Le directeur général, l’inspecteur général en chef, le directeur de la Police judiciaire, le directeur de la Police administrative ainsi que le directeur départemental de l’ouest.

L’inspecteur général M. Frantz Jean François remplace Hervé Julien à la tête de L»IGPNH.

Le Premier Ministre Joseph Jouthe, a expliqué que la mobilité est un principe au sein de l’institution policière.

Le chef de la Police, M. Léon Charles, à marqué son territoire en nommant un nouveau directeur et son adjoint pour les Renseignements généraux. L’inspecteur général Carl Henry Boucher devient directeur des renseignements généraux et coordonnateur des directeurs départementaux.

Des spécialistes en sécurité jugent qu’il s’agit d’un maillon faible de la Police.

Outre le volet des interventions sur le terrain de nouvelles têtes ont pris charge dans le domaine administratif. L’inspecteur général Jean Mary Wagnac est nommé directeur central de l’administration et des services généraux. l’inspecteur général Jean Yves Muscadin devient directeur général de l’académie.

Le commissaire divisionnaire Max Justin remplace Berson Soljour à la direction de la Police administrative. L’inspecteur général Soljour est nommé à l’inspection général.

Metrópole Haití


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