Haití | Jovenel Moise llamó “fuerzas inmorales” a la oposición que exige su renuncia para febrero

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El presidente de Haití, Jovenel Moïse, volvió hoy a arremeter contra sus opositores a quienes llamó ‘fuerzas inmorales’ por pedir su salida del poder en febrero próximo.

‘El poder viene del pueblo, si quieres liderar al pueblo, tienes que tener la aprobación del pueblo’, dijo el mandatario en el marco de la quinta jornada de la economía, con sede en un hotel capitalino.

Aseguró que estar en contra de las elecciones es rechazar la democracia y criticó el empleo de la violencia y la intimidación por parte de las fuerzas hostiles, a los que calificó como ‘partidos del caos’.

Moïse enfrenta en los últimos días presiones de sectores de la oposición y de organizaciones de la sociedad civil que estiman que su mandato presidencial está a punto de expirar y organizan protestas además de un gobierno transitorio.

Esta semana varios sindicatos anunciaron una huelga general el 1 y 2 de febrero para reclamar que el mandatario respete la Constitución y abandone el Palacio Nacional.

Sin embargo, el gobernante reiteró este jueves que su periodo concluye en 2022, y subrayó que las manifestaciones violentas anunciadas son ‘aguas turbulentas en las que nadan los alborotadores’.

La única manera de mantener la estabilidad política y económica del país es ir a las elecciones, recalcó Moïse y convocó nuevamente a un diálogo en pos de defender los intereses del país.

‘Creemos en la democracia, en el equilibrio de poder y en las elecciones’, manifestó el jefe de Estado, que también insistió en que no habrá otro gobierno transitorio como demandan los hostiles.

Por su parte, estructuras como el Sector Democrático y Popular, y el partido Pitit Dessalines ya convocaron a masivas movilizaciones a partir del domingo para forzar la salida del presidente.

André Michel, vocero del Sector Democrático, anunció hoy en sus redes sociales la presencia de 33 observadores internacionales para acompañar los movimientos de protesta.

Prensa Latina


Haïti-Médias : Des dizaines de journalistes ont marché, ce 28 janvier 2021, à Port-au-Prince, contre les brutalités policières

Accompagnés de plusieurs sympathisantes et sympathisants dont des militants, des dizaines de journalistes ont marché, le jeudi 28 janvier 2021, dans les rues de Port-au-Prince, pour protester contre les brutalités policières commises sur des confrères notamment lors de manifestations en Haïti, observe l’agence en ligne AlterPresse.

« Non à la brutalité policière envers les journalistes », « Quand la liberté de la presse est menacée, c’est la démocratie qui est en danger » sont parmi les messages véhiculés à travers des banderoles brandies par des journalistes, lors de la marche démarrée au Champ au Mars (principale place publique de la capitale, Port-au-Prince).

Encadrée par moments, par un véhicule de police, la marche initiée par un regroupement d’associations de journalistes en Haïti a parcouru l’Avenue John Brown communément appelée Lalue et Bourdon où un premier message a été délivré par les journalistes devant les locaux de l’Office de la protection de la citoyenne et du citoyen (Opc).

La marche a également défilé à Bois Verna ainsi qu’à la ruelle rivière devant les locaux du Réseau national de défense des droits humains où le directeur exécutif de ce dernier appelle la population à se soulever contre le pouvoir qui empêche la réalisation de toutes manifestations contre la corruption et le kidnapping.

La population doit se mobiliser pour protéger la Constitution et les acquis démocratiques, encourage-t-il.

Il dénonce le laxisme de l’équipe politique en place face aux gangs du groupe G9 qui manifestent dans les rues, sans se faire inquiéter par la police.

Certains des protestataires portaient des T-shirts sur lesquels étaient imprimés des messages comme « Les journalistes sont les gardiens de la liberté ».

« Là, il n’y a pas la présence du G9, nous ne voulons pas de la Police », scandent des journalistes, lors de la marche qui a terminé sa course sur la Place de la Constitution au Champ de Mars.

Plusieurs journalistes dont Réginald Rémy de Radio Caraïbes, Destiné Alvalès de Altv, Reynald Petit-Frère de Signal FM ont été agressés dans l’exercice de leur fonction, par des agents de la Police nationale d’Haiti, lors des dernières manifestations.

Alter Presse


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