Regresaron las protestas para exigir la renuncia del primer ministro

1.310

Manifestantes protestan en varias zonas de la capital de Haití

Decenas de manifestantes protestaron ayer en varias zonas de la capital de Haití para reclamar un nuevo Gobierno y exigir justicia para el presidente asesinado Jovenel Moïse.

Acompañados por la Policía que se encuentra movilizada desde el sábado, levantaron barricadas de neumáticos en llamas y bloquearon algunas arterias en Petion Ville, al sudeste de Puerto Príncipe.

En declaraciones a Prensa Latina uno de los manifestantes señaló que el asesinato del mandatario Jovenel Moïse continúa sin resolverse, mientras la inseguridad se disparó durante el mandato del primer ministro, Ariel Henry.

Varios grupos de la oposición anunciaron para este lunes protestas, pero hasta el momento solo unos pocos salieron a las calles, y pequeños comerciantes realizaban sus actividades habituales.

En otras zonas como Martissant, en la salida sur de la capital, se registraron ráfagas de disparos automáticos, mientras en el sur, en Camp-Perrin, cientos de escolares se manifestaron exigiendo la reconstrucción de las escuelas destruidas por el terremoto del 14 de agosto.

Por su parte, escuelas, grandes negocios e instituciones públicas y privadas mantienen sus puertas cerradas, aunque se observa una tímida transportación colectiva.

Los opositores piden la instalación de un nuevo Gobierno este lunes cuando vence el mandato oficial de Moïse. En este sentido eligieron a un presidente y un primer ministro para un eventual ejecutivo, pese a la renuncia de Henry, quien reiteró que el próximo presidente será electo en las urnas.

Prensa Latina


HAÏTI- POLITIQUE / Des regroupements politiques réclament la tête d’Ariel Henry

Il faut que les autorités concernées pensent à résoudre d’abord le phénomène de l’insécurité et du brigandage dans le pays avant de passer à l’organisation des élections, a fait savoir le Parti populaire national. « Dans ce contexte actuel, il est complètement impossible de soulever la question d’élection. Il faut penser à faire le procès du Petrocaribe, de rendre justice aux victimes des quartiers populaires, à Jovenel Moïse, Antoinette Duclaire et Diego Charles. Que les autorités étatiques essaient de freiner la recrudescence du banditisme et du kidnapping dans le pays », a déclaré le porte-parole du Platfòm nouvèl Ayiti

Par ailleurs, le coordonnateur général du Réseau national des plaignants PétroCaribe, Maurice Noël, appelle la population haïtienne à se soulever contre le gouvernement d’Ariel Henry, parce que, selon lui, le Premier ministre n’a plus sa place au Primature de la République. Ce dernier demande aux fonctionnaires de la Primature et du Palais national à organiser l’accueil des élus de l’Accord politique de Montana en l’occurrence Steven Benoît et Fritz Jean. « Ariel Henry ne doit même pas y penser à mettre ses pieds à la Primature après 7 février», a-t-il averti. Pour ces militants, l’Accord politique pour une gouvernance apaisée et efficace n’est qu’une autre manière pour le pouvoir en place de s’enrichir au détriment de la nation haïtienne. Un seul accord politique est fiable et transparent, suivant leurs opinions : celui de Montana.

Le National

Más notas sobre el tema