Haití | Crecen las protestas por la llegada de aviones militares de Estados Unidos y Canadá

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Crecen las protestas en Haití por la llegada de aviones militares de Estados Unidos y Canadá

Cientos de personas rechazaron en la ciudad de Puerto Príncipe y en otros puntos de la isla el despliegue militar de Estados Unidos y Canadá en una serie de protestas convocadas bajo el lema «Abajo Ariel Henry, abajo la ocupación”.

Entre barricadas y gritos, los manifestantes se concentraron en el Campo de Marte, el parque más grandes de capital, desde donde marcharon al aeropuerto exigiendo la renuncia de primer ministro Ariel Henry por la «intervención» de las fuerzas extranjeras, el alto costo de vida y la pésima situación económica.

Las protestas se reavivaron en los últimos meses en el marco de una situación de inseguridad alimentaria que la ONU calificó como «catastrófica», en particular en la barriada Cité Soleil, en las afueras de Puerto Príncipe, bajo dominio total de grupos armados criminales.

El arribo de los aviones militares, autorizado por el Ejecutivo local, es consecuencia del pedido realizado por el Consejo de Ministros para responder al desafío que suponen la bandas armadas y en un momento en que la aparición de brotes de cólera tornan cada vez complejo el panorama social en el país más pobre de América Latina.

Según los gobiernos de Estados Unidos y Canadá, la decisión de enviar equipos militares tiene como objetivo luchar «contra los actores criminales que están fomentando la violencia e interrumpiendo el flujo de asistencia humanitaria que se necesita con urgencia, obstaculizando los esfuerzos para detener la propagación del cólera».

Sin embargo, en las últimos horas y ante el aumento de la protestas, el Senado reclamó dar marcha atrás con el pedido del Gobierno de un despliegue inmediato de tropas extranjeras para asegurar un corredor humanitario, en una resolución firmada por nueve de los diez senadores.

En tanto, el portavoz de la ONU, Stephane Dujarric, dijo que el secretario general, Antonio Guterres, estaba «preocupado» por la situación del país, e instó a la comunidad internacional y al Consejo de Seguridad a considerar urgentemente el envío de una fuerza armada internacional especializada.

Haití vive una situación «absolutamente de pesadilla», afirmó Guterres al repetir, antes de una reunión del Consejo de Seguridad, su llamamiento al envío del contingente. “El puerto está bloqueado por pandillas que impiden salir el combustible, al no haber combustible no hay agua y al no haber agua se intensifica el peligro del cólera», agregó.

Según los observadores locales e internacionales, la terminal petrolera de Varreux, la más importante del país, permanece bloqueada desde mediados de septiembre, paralizando todo el país. En este contexto, Guterres insistió en que el Consejo de Seguridad debe «examinar urgentemente la solicitud del gobierno haitiano de desplegar sin demora una fuerza armada especializada para enfrentar la crisis humanitaria».

«En las circunstancias actuales, necesitamos una acción armada para liberar el puerto y permitir que se establezca un corredor humanitario. Estoy hablando de algo que se debe hacer con estrictos criterios humanitarios, independientemente de las dimensiones políticas del problema, que debe ser resuelto por los propios haitianos», insistió Guterres.

Según un proyecto de resolución obtenido por la agencia de noticias AFP -aún en discusión y que será sometido a votación en la próximas horas-, los miembros del Consejo podrían «alentar» a los gobiernos a «considerar urgentemente» el despliegue.

El texto, además de proponer un embargo “selectivo” de armas, propone la prohibición de viajar y el congelamiento de activos a personas y entidades vinculadas a los grupos armados y las redes criminales, como el caso de Jimmy Cherizier, apodado «Barbacoa», uno de los líderes pandilleros más influyentes y cuya banda bloquea la terminal de Varreux.

Con relación al cólera, que regresó a Haití luego de tres años de ausencia, el portavoz de Guterres reportó 66 casos confirmados, otros 564 casos sospechosos y 22 muertos, en especial en Puerto Príncipe y sus alrededores. Cifras que se suman a los 271 casos sospechosos, 12 confirmados y 14 muertos verificados en las cárceles del país.

El Observador


17 octobre : manifestation à travers le pays contre Ariel Henry et contre l’intervention militaire étrangère en Haïti

La contestation contre le premier ministre Ariel Henry ne faiblit pas. Depuis plusieurs environs deux mois, la population est dans les rues et bloque toutes les activités du pays. A l’occasion du 216ème anniversaire de l’assassinat de Jean Jacques Dessalines ce 17 octobre et à l’appel du leader de Pitit Dessalines Jean Charles Moïse, des manifestations ont été organisées à travers tout le pays contre le gouvernement de Ariel Henry et contre l’occupation. Ils étaient des milliers à Port-au-Prince, à Pétion Ville, Cité Soleil, aux Cayes, à Petit Goâve, à Miragoâne, Las Cahobas, à Jacmel pour exiger la démission du premier ministre Ariel Henry et contre la présence des forces étrangères en Haïti. La mamifestation qui prenait la direction de l’ambassade des USA à Tabare a été dispersée à coup de gaz lacrymogènes dans les parages de l’institution. Moïse qui inhalé le gaz annonce le » dechoukaj» prochain de Ariel Henry et des membres de son gouvernement.

A l’appel du leader de Pitit Dessalines Jean Charles Moise, des milliers d’haïtiens ont gagné les rues du pays, la capitale du pays en particulier ce lundi 17 octobre 2022, à l’occasion de la commémoration des 216 de l’assassinat de Jean Jacques Dessalines. Des villes comme Cap-Haïtien, Jacmel, Jérémie, Petit Goâve, Miragoane, Gonaives. Las Cahobas entre autres, ont foulé lè macadam.

Avant 11h du matin, à chaque point de rassemblement prévu par les organisateurs, des centaines de participants attendaient le coup d’envoi de la manifestation. Champ de Mars, Carrefour aéroport, les manifestants étaient déjà au diapason. Très vite, de partout, les manifestants se sont joints à Kafou Rezistans.

« Nous sommes sur le chemin de faire une nouvelle révolution », déclare Jean Charles Moïse, initiateur de la manifestation, pour lancer officiellement le coup d’envoi à Kafou Rezistans. Il diabolise encore une fois les banques commerciales, le secteur privé des affaires et Ariel Henry.

Au son des décibels, de bandes de rara, des manifestants, maillots rouges, munis de branches d’arbres, de pancartes, de drapeaux noirs et rouges et aussi de drapeaux de la Russie, les manifestants lançait des propos hostiles à l’égard du Premier Ministre Ariel Henry à cause de sa décision de solliciter le déploiement d’une force militaire étrangère en Haïti. Motivés, ils longent l’autoroute de Delmas.

Sur le parcours, des manifestants en colère s’en prennent à des grandes entreprises de la commune. Ces entreprises essuient des jets de pierre et de tessons de bouteilles.

Vers midi 30, grossi par les riverains et la baz 47 qui se sont joints aux différentes branches, c’est un véritable raz-de-marée qui scandait des slogans pour demander le départ « sans condition » du Premier ministre Ariel Henry et dire non à une nouvelle intervention militaire en Haïti.

Visage en colère et frustré, les manifestants marchent sur le rythme des chants de révolte du Truc Sound et des bandes à pied. Jeunes, moins jeunes et figures politiques connues, telles que ….sont remarquées sur le bitume. Sur les pancartes et banderoles sont indiqués des messages rejetant d’un revers de main les velléités du chef du gouvernement.

« La présence des casques bleus n’a jamais eu de bienfaits pour le pays. Ils ont violé nos fils et nos filles. Ils ont apporté le cholera », a déclaré un manifestant. A chaque axe routier, les manifestants dressent des barricades et érigent des pneus enflammés sur la chaussée.

Transporté à dos d’homme et parfois à motocyclette, le leader de Pitit Dessalines se montre déterminé à arriver devant l’ambassade américaine. Il n’a pas cessé de diriger ses diatribes contre le pouvoir de Ariel Henry.

Une heure après, les manifestants ont arpenté les rues de Gérald-Bataille pour atteindre Tabarre, où se trouve l’ambassade américaine en Haïti. Là, un gros obstacle les attend. De gros dispositifs de sécurité sont montés devant les parages de l’ambassade américaine en vue d’empêcher les milliers de citoyens de manifester devant la rentrée principale. Plusieurs véhicules de la PNH et des dizaines d’agents sont remarqués présents.

Arrivés devant l’entrée principale, les manifestants étaient très en colère. Préoccupés par la tournure de la situation, les agents de la PNH ont fait usage de gaz lacrymogènes et de tirs à balles réelles. Le leader de la structure politique Pitit Desalin Moïse Jean Charles a inhalé l’odeur suffocante des gaz, ce qui l’a obligé à s’asseoir au sol. Ses proches ont dû lui verser de l’eau sur la tête afin qu’il puisse reprendre la manifestation.

Accompagné de quelques proches et d’agents de sécurité, Jean-Charles Moïse a pu toutefois se rendre devant les locaux de l’ambassade des États-Unis pour délivrer son message. Le leader de Pitit Dessalines a réglé ses comptes avec l’occident, les Etats-Unis, Ariel Henry et consorts.

« L’occident, ton temps de grâce est terminé. Haïti est un peuple grand. Nous ne sommes pas votre arrière-cour », lâche le leader de Pitit Desalin qui ne cesse d’exiger à cor et à cri la démission du Premier Ministre Ariel Henry. « S’il ne démissionne pas, il n‘aura jamais de sommeil », prévient-il.

Cette nouvelle manifestation est une nouvelle démonstration de force du leader de la structure Pitit Desalin Jean Charles Moise. L’ancien maire de Milot met le cap sur d’autres initiatives de mobilisation pour faire respecter les desideratas du peuple haïtien. « Tu (Ariel Henry) vas subir un « dechoukaj ». Bientôt, nous irons chez tous les ministres pour manifester », annonce Jean Charles Moïse qui demande au « peuple haïtien d’identifier les domiciles de chaque ministre ». « Nous irons y manifester dans 3 jours », prévient-il.

Gazzette Haití

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