Biden pide enviar cuanto antes una misión internacional a Haití

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Biden insta a enviar cuanto antes una misión internacional a Haití

El presidente de Estados Unidos, Joe Biden, instó este martes a la ONU a autorizar el envío a Haití de una fuerza internacional para ayudar a la policía a luchar contra las pandillas.

«Pido al Consejo de Seguridad que autorice esta misión ahora. El pueblo de Haití no puede esperar mucho más», declaró Biden ante la Asamblea General de la ONU en Nueva York.

Las autoridades haitianas y el secretario general de la ONU, Antonio Guterres, llevan meses pidiendo un despliegue en el país caribeño, sumido en una crisis humanitaria, política y de seguridad.

Muchos países se han mostrado reticentes a intervenir.

Pero a finales de julio Kenia anunció que está dispuesta a encabezar una intervención policial multinacional para formar y ayudar a las fuerzas de seguridad haitianas, y Nairobi se comprometió a enviar 1.000 efectivos.

La misión necesita la luz verde del Consejo de Seguridad pese a que no se desplegaría bajo la bandera de la ONU.

El Consejo de Seguridad entabló negociaciones sobre el tema a principios de este mes.

Más de 2,400 personas han muerto en Haití en lo que va del año, en medio de la violencia desenfrenada de las pandillas, informó la ONU a principios de este mes.

Las bandas criminales controlan aproximadamente el 80% de la capital y los delitos violentos se han disparado, sobre todo los secuestros para pedir el pago de rescates, los robos y las violaciones.

Diario Libre


Joe Biden appelle à envoyer au plus vite une force internationale en Haïti

Par Daniel Zéphyr avec TVA Nouvelles

Joe Biden a appelé mardi le Conseil de sécurité des Nations unies à «autoriser maintenant» l’envoi en Haïti d’une force internationale pour aider la police à lutter contre les gangs. Il a fait ses déclarations lors de son intervention à la 78e assemblée générale des nations unies.

Haïti a été dans le discours du président Joseph Biden ce mardi lors du début de la 78e assemblée générale des nations unies. « Le peuple d’Haïti ne peut pas attendre plus longtemps», a déclaré le président américain à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU.

La violence des gangs qui contrôlent la majeure partie de la capitale et qui font régner la terreur a fait plus de 2400 morts depuis le début de l’année, selon l’ONU.

Depuis près d’un an, le premier ministre Ariel Henry et le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres réclament l’envoi d’une force internationale pour aider la police dépassée par cette violence.

Mais au sein d’une communauté internationale échaudée par les expériences passées et les risques de s’embourber dans un bourbier meurtrier pendant des mois, aucun pays ne s’est porté volontaire pour prendre la tête de cette force jusqu’à ce que le Kenya dit envisager de proposer ses bons offices.

Le Kenya s’est dit prêt à mener cette mission et à déployer 1000 policiers. La mission dont les contours sont encore imprécis, mais pour laquelle d’autres pays contributeurs sont attendus, attend désormais un feu vert du Conseil de sécurité de l’ONU pour être mise sur pied, même si elle ne se fait pas sous drapeau onusien.

Les négociations sur le mandat ont commencé début septembre entre les membres du Conseil, mais elles sont difficiles, selon des sources diplomatiques.

Ces derniers mois, plusieurs pays s’étaient montrés sceptiques sur l’opportunité d’une force, notamment la Chine, qui dispose d’un droit de veto et qui a insisté sur le besoin plutôt de juguler le trafic d’armes, croissant, depuis la Floride vers Haïti.

Gazette Haiti

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