Violencia en Haití | El Gobierno establecerá nuevo estado de emergencia desde el 22 de diciembre

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Haití establecerá nuevo estado de emergencia ante violencia en el país

Un nuevo estado de emergencia se establecerá en Haití, después que el Consejo de Ministros lo estableciera, argumentando el aumento de la inseguridad y la violencia en el país.

Esto tendrá lugar a partir del domingo próximo en un contexto de masacres perpetradas por bandas armadas contra la población civil. El argumento fue que “el fin de facilitar las distintas intervenciones de la Policía (Nacional Haitiana) en la lucha contra la inseguridad y hacer frente a la crisis agrícola y alimentaria en el país”.

El estado de emergencia, de un mes de duración, se extenderá del 22 de diciembre de 2024 al 21 de enero de 2025.

Durante esta sesión se creó un Consejo de Seguridad Nacional (CNS) con el fin de “dar respuesta a los diferentes aspectos de la crisis de seguridad que azota al país”, y cumplir con los requisitos del acuerdo del 3 de abril de 2024 para una «transición pacífica y ordenada».

El Consejo de Ministros se reunió en sesiones ordinarias bajo el presidente del Consejo de Transición Presidencial, Leslie Voltaire, asistido por el primer ministro, Alix Didier Fils-Aimé.

Uno de los acontecimientos, remarcados por medios locales fue el incendio del hospital el Hospital Bernard Maevs, situado en la carretera que lleva al aeropuerto Toussaint Louverture por pandilleros bajo el liderazgo del expolicía Jimmy Cherisier, alias Barbacue.

De acuerdo al analista Lautaro Rivara, la situación en Haití está marcada por diversos factores. “En el reverso del empoderamiento de las bandas está el debilitamiento de la propia policía nacional. En 2023, un plan migratorio de la administración Joe Biden redundó en que 3.000 agentes, más de un cuarto de toda la fuerza, abandonasen Haití con rumbo a los Estados Unidos”, recalcó Rivara.

Por otra parte, el periodista también apunta que a “esto se suma también el vecino insular, República Dominicana. La ‘Operación Pandora’ reveló que elementos de la policía nacional sustrajeron y vendieron a los paramilitares de Haití 900.000 proyectiles por un monto cercano a los 65 millones de pesos”.

Al apuntar que el narcotráfico sería uno de los fundamentos del financiamiento del crimen (políticamente) organizado de Haití, Lautaro agregó que también la extorsión a la población civil o el control de la terminal portuaria de Varreux, que recibe la mayoría del combustible que llega al país.

TELESUR


Crise : Les autorités de la transition instaurent un Conseil national de sécurité et l’état d’urgence en Haïti

Après environ 8 mois depuis l’installation des 9 membres du Cpt le jeudi 25 avril 2024, le Conseil présidentiel de transition (Cpt) et le nouveau gouvernement du vendredi 15 novembre 2024 ont décidé d’établir un Conseil national de sécurité (Cns) et d’instaurer l’état d’urgence sur tout le territoire national, pour un mois, allant du dimanche 22 décembre 2024 au mardi 21 janvier 2025, indique le bureau de communication du premier ministre, dans une note dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.

Ces décisions ont été entérinées lors d’un Conseil des ministres, qui s’est déroulé, le mercredi 18 décembre 2024, à la Villa d’Accueil, sous la direction du président du Cpt, Leslie Voltaire, assisté du premier ministre, Alix Didier Fils-Aimé.

L’établissement du Cns vise à donner une réponse aux différents aspects de la crise de sécurité, qui sévit dans le pays, et à satisfaire aux exigences de l’accord politique du 3 avril 2024 pour une transition pacifique et ordonnée.

La mise en place d’un Conseil national de sécurité, formé d’experts nationaux, de professionnels de la diaspora et d’autres personnalités, pour donner une réponse aux différents aspects de la crise de sécurité du pays, est prévue dans le cadre de l’accord politique du 3 avril 2024 pour une transition pacifique et ordonnée

Par ailleurs, la mesure d’instauration de l’état d’urgence en Haiti devrait permettre de « faciliter les diverses interventions des forces de l’ordre dans la lutte contre l’insécurité et de faire face à la crise agricole et alimentaire du pays », souligne le gouvernement.

Instauré le 17 juillet 2024 sous le gouvernement de Garry Conille, l’état d’urgence sécuritaire, décrété dans plusieurs communes contrôlées par les gangs en Haïti, a été sas cesse renouvelé, sans être suivi d’actions pertinentes visant à freiner la criminalité.

Les gangs armés, qui occupent plus de 80% de la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince, continuent d’étendre leurs tentacules sur d’autres territoires, incluant l’avenue Poupelard et Poste Marchand.

Les bandits armés de la coalition de gangs Viv Ansanm ont incendié, dans la nuit du lundi 16 décembre 2024, plusieurs sections de l’hôpital Bernard Mevs, institution sanitaire de référence dans la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince, située au Village Solidarité à Delmas (périphérie nord-est), non loin de la route de l’aéroport international Toussaint Louverture.

D’autres décisions, adoptées lors du Conseil des ministres du 18 décembre 2024, concernent aussi un arrêté déterminant les jours nationaux de sensibilisation et de réflexion sur les grands problèmes du pays et leurs solutions, ainsi que la nomination d’agents exécutifs intérimaires afin de garantir le bon fonctionnement des communes de Port-au-Prince, de Pétionville (est) et de Tabarre (nord-est), jusqu’aux prochaines élections.

En outre, des instructions claires ont été passées pour que tous les moyens disponibles soient mis en branle, en vue d’éradiquer la criminalité, annonce le gouvernement.

Coopération Colombie/Haïti

Par ailleurs, un « Conseil des ministres binational Colombie-Haïti » devrait avoir lieu en Colombie, à la fin de cette semaine, en vue de promouvoir la coopération entre Haïti et la Colombie, et de faciliter des échanges bilatéraux dans les domaines touristique, commercial, sécuritaire, éducatif et humanitaire, entre autres.

Le Cpt et le gouvernement déclarent, de nouveau, renouveler leur détermination à prendre toutes les mesures nécessaires, afin de rétablir la sécurité, d’assurer le bon fonctionnement des institutions de la république, de sensibiliser toute la population sur les grands problèmes du pays et leurs solutions, et de restaurer la dignité nationale.

ALTERPRESSE

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