Haití: siguen las acusaciones cruzadas entre el Parlamento y el Gobierno por la postergación de las elecciones

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L’Exécutif et le Parlement se neutralisent sur un score nul

En 2013, l’Exécutif était responsable de la non-tenue des élections, mais en 2014, la responsabilité incombe au Sénat de la République. Voilà la « vraie réalité », clame, samedi, le député de Mirebalais/Boucan-Carré. Abel Descolines affirme que la responsabilité de l’échec est partagée entre les deux camps.

Selon le parlementaire, le Sénat a cherché, en 2014, à égaliser face à l’Exécutif qui n’avait pas organisé les scrutins en 2013. Reconnaissant qu’au regard de l’article 136 de la Constitution haïtienne de 1987, le président de la République est responsable de la bonne marche des institutions, M. Descolines se demande ce qu’il advient, aujourd’hui, de la théorie classique de la séparation des pouvoirs. Ce principe de Montesquieu a été toutefois exploité, fait remarquer l’élu de Mirebalais/Boucan-Carré, lorsque le président de la République n’avait pas fait publier la liste des membres de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSC/CA) dans le Journal Officiel, Le Moniteur.

Le Sénat de la République est une institution, mais c’est un pouvoir souverain et indépendant, poursuit le député qui admet que le Gouvernement a la charge d’organiser les élections, mais il ne revient pas à l’Exécutif, précise le parlementaire, de voter les amendements à la loi électorale. N’est-ce pas une dérive constitutionnelle lorsqu’un Pouvoir ne respecte pas ses attributions pour des raisons politiques et politiciennes, s’interroge le porte-parole du PSP, bloc parlementaire proche de l’Exécutif.

Quant au risque d’un chaos ou d’un chambardement à partir du 12 janvier 2015, lorsque le Sénat se verra amputé d’un autre tiers de ses membres, le parlementaire croit que le pays continuera de vivre.

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