Haití: el presidente pide investigar el escándalo de corrupción tras las masivas marchas

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Decenas de miles de manifestantes denuncian al gobierno de Moïse por el desfalco de los fondos de Petrocaribe

Desde la media mañana, decenas de miles de manifestantes comenzaron a movilizarse en caravanas desde las periferias urbanas hasta Champ de Mars, el centro político de Puerto Príncipe en donde se emplaza el Palacio Nacional y otros símbolos del poder gubernamental. Dicha convocatoria encuentra réplica en casi todas principales ciudades del país como Hinche, Cabo Haitiano, Jacmel, Les Cayes, St. Marc, etc.

Dichas personas fueron convocadas en el marco de las demandas de juicio y castigo por el desfalco de los fondos de Petrocaribe, apropiados de forma ilícita por el actual gobierno de Jovenel Moïse y por los gobiernos anteriores de Preval y Martelly. La sociedad civil haitiana denuncia la subejecución de partidas presupuestarias, el desarrollo de infraestructuras sociales jamás concluidas y con exorbitantes sobreprecios, y el desvió de fondos hacia iniciativas privadas como la construcción de la residencia particular del presidente Martelly o del Hotel Marriot.

Se trata de 3.8 millares de dólares ofrecidos al país por intermedio de la plataforma de integración energética impulsada en el año 2005 por Hugo Chávez y sostenida hasta el día de hoy por la Revolución Bolivariana de Venezuela. Petrocaribe ofrece desde entonces a unos 19 países petróleo a bajo costo, con un plazo de financiamiento a 25 años, un interés ínfimo del 1%, y la posibilidad de pagar el crudo en concepto de bienes y servicios. En todas estas naciones caribeñas, en su mayor parte pequeñas y dependientes de la importación de petróleo, Petrocaribe ha financiado más de 109 programas y proyectos sociales constituyéndose en lo que Chávez llamó un “escudo anti crisis y anti hambre”. A

Sin embargo, la corrupción endémica de la clase política local y el aval directo o indirecto de las fuerzas imperiales que tutelan a la nación haitiana desde el último y enésimo golpe de estado, han facilitado el robo y el despilfarro de fondos millonarios que debían hacer frente a al empobrecimiento y la desigualdad al que ha conducido a Haití la aplicación de más de 30 años de políticas neoliberales.

La convocatoria, enmarcada en la conmemoración de los 212 años del asesinato de Jean-Jacques Dessalines, principal líder de la Revolución Haitiana y considerado “padre de la patria”, debe entenderse como una continuidad de la crisis política abierta en julio como respuesta al intento de aumento del precio de los combustibles, exigido en su momento por el Fondo Monetario Internacional. El total descrédito de la clase política y del presidente Moïse ha unificado a diferentes sectores de la sociedad civil haitiana en torno a la exigencia de su renuncia inmediata.

Las masivas manifestaciones fueron reprimidas con palos y gases frente al Palacio Nacional, en dónde jóvenes manifestantes fueron apresados. Además, se contabiliza al menos un muerto en la localidad de Les Cayes, capital del departamento Sur, el mismo lugar en donde fue denunciado el accionar de bandas parapoliciales.

En estos momentos las manifestaciones continúan en todo el país, así como también la respuesta represiva de las fuerzas de seguridad, por lo que aún es incierto como terminará la jornada.

Alba Movimientos 


Haïti-Politique: Jovenel Moïse promet la tenue du procès PetroCaribe

«Personne ne peut enterrer le dossier (de dilapidation des fonds) PetroCaribe», déclare le président Jovenel Moïse, dans un discours prononcé sur la place d’Armes de Marchand Dessalinnes (département de l’Artibonite).

«La bataille contre la corruption est mon combat. Le moment est venu pour quiconque ayant utilisé l’argent de l’Etat de rendre des comptes», affirme le chef de l’Etat, à l’occasion de la cérémonie officielle de commémoration du 212e anniversaire de l’assassinat Jean Jacques Dessalines, père fondateur de la Nation.

Il met en garde contre toute tentative de se servir de cette affaire pour envoyer des innocents en prison, en gardant les coupables en liberté.

Cette lutte contre la corruption permettra de récupérer des ressources pour construire des écoles professionnelles dans toutes les communes du pays, entre autres, souligne-t-il.

Le procès PetroCaribe ne se passera pas comme celui de la consolidation à partir duquel les trois coupables sont devenus ensuite présidents, avertit le chef de l’Etat, appelant la justice à faire son travail.

Réalisé du 20 mars 1903 au 25 décembre 1904, sous l’administration du président Nord Alexis, pour demander des comptes à des comptables de deniers publics, le procès de la Consolidation a provoqué un scandale, à l’époque.

Par ailleurs, le chef de l’Etat appelle à l’union et la lutte contre la division pour changer Haïti, car, dit-il, ’’Riches et pauvres doivent s’unir pour sortir le pays de l’impasse’’.

Avant son discours à Marchand-Dessalines, le président, accompagné du premier ministre Jean Henry Céant a déposé une gerbe de fleurs au pied du monument de l’empereur Jean-Jacques Dessalines, au Pont-Rouge (au nord de la capitale Port-au-Prince), lieu où ce dernier a été assassiné le 17 octobre 1806.

Le président, a laissé les lieux, sous haute escorte policière, dans une atmosphère tendue, suite à une situation de tension, créée par un mouvement de protestations populaires.

Un policier de l’Unité de sécurité générale du palais national (Usgpn) a été blessé, durant le mouvement de panique.

Une atmosphère tendue a régné, spécialement dans la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince, mais aussi dans différentes villes en province (Cap-Haïtien, Petit-Goâve, Hinche, Mirebalais, Saint-Marc…), à l’occasion de la mobilisation anticorruption de ce mercredi 17 octobre 2018

Une marée humaine est descendue dans les rues, à Port-au-Prince, Delmas et Pétionville, ainsi que dans diverses villes en province, dans le cadre du mouvement #PetroCaribeChallenge, pour demander des comptes sur l’utilisation des fonds PetroCaribe d’aide vénézuelienne à Haïti.

Ces fonds, estimés à plus de 3 milliards de dollars américains (Ndlr : US $ 1.00 = 72.00 gourdes ; 1 euro = 88.00 gourdes ; 1 peso dominicain = 1.60 gourde aujourd’hui) ont été gaspillés par de hauts fonctionnaires de l’Etat, entre autres.

Alterpresse


Haïti – Politique: «Haïti est la référence pour tous les peuple sur la terre qui aiment la liberté»

Ce mercredi 17 octobre, jour de la commémoration du 212e anniversaire de l’assassinat de l’Empereur Jean-Jacques Dessalines, les cérémonies se sont déroulés en deux endroits. Tout d’abord à Pont Rouge, où le le Président Jovenel Moïse accompagné de son épouse Martine, du Premier Ministre, Jean Henry Céant, de Hauts Dignitaires de l’État, du Haut-Etat major de la Police Nationale et des membres du Haut-Etat Major de l’Armée a déposé une gerbe de fleurs au pied du monument érigé à la mémoire du père de la Nation puis le Chef de l’État s’est rendu à Marchand Dessalines où il a participé à une messe d’action de grâce en l’honneur du Fondateur de la Nation à l’Eglise Paroissial Sainte-Claire de Dessalines, avant de se rendre sur la place Dessalines pour une minute de recueillement au pied de la statut de l’Empereur et présenter son message à la Nation.

Extraits du message à la Nation du Président Jovenel Moïse:

« […]

Mes frères et sœurs,

Le 17 octobre et une date sacrée pour Haïti, c’est un moment ou nous commémorons un triste événement dans l’histoire du pays, une tache qui est collé dans l’histoire d’Haïti comme peuple libre, qui a lutté pour donner au monde entier un exemple, nous avons montré à tous les peuple de la terre que l’esclavage est une mauvaise pratique qui doit s’arrêter quelque soit sa forme ou le lieu […] C’est la plus grande leçon dans l’histoire d’Haïti, c’est une des plus grande leçon pour l’humanité quand nous avons montrer au monde entier ce que nous pouvons faire dans l’union […] la République d’Haïti est la référence pour tous les peuple sur la terre qui aiment la liberté, qui veulent travailler pour la dignité, pour la Paix, pour l’union, la justice, le respect des droits de tous, pour l’inclusion, pour le progrès, comme une bonne éducation pour tous les enfants, tous les jeunes, pour tous les citoyens qui vivent sur cette terre.

C’est ce que Dessalines avait comme projets, c’est sur ces projets que je regarde pour allez plus de l’avant.

[…]

Après avoir fini de lutter pour notre liberté, malheureusement, nous avons pris un autre chemin, le chemin de la division, de la lutte les uns les autres, du cassage, de la trahison aujourd’hui c’est le jour où nous tous haïtien, quelque soit l’endroit, nous devons prendre conscience de la situation et de l’avenir de notre pays.

[…]

Nous sommes tous d’accord que nous devons changer la façon dont nous vivons dans le pays pour que tous les haïtiens puissent vivre dans la Paix, pour que nous puissions travailler pour que le pays puisse utiliser toutes ses ressources pour que tous ses enfants puissent mieux vivre […] »

Haití Libre


#PetroCaribeChallenge : Première grande manifestation anti-corruption en Haïti

Une marée humaine est descendue dans les rues, à Port-au-Prince, ainsi que dans diverses villes en province, ce mercredi 17 octobre 2018, dans le cadre du mouvement #PetroCaribeChallenge, pour demander des comptes sur l’utilisation des fonds PetroCaribe d’aide vénézuelienne à Haïti, observe l’agence en ligne AlterPresse.

Une foule immense défile à la capitale depuis le milieu de la matinée du 17 octobre 2018 (212e anniversaire de l’assassinat de Jean -Jacques Dessalines, fondateur de la nation haïtienne), malgré une certaine tension perceptible dans divers quartiers de la zone métropolitaine.

La manifestation concerne la dilapidation présumée de 3,8 milliards de dollars américains (Ndlr : US $ 1.00 = 72.00 gourdes ; 1 euro = 88.00 gourdes ; 1 peso dominicain = 1.60 gourde aujourd’hui) des fonds PetroCaribe, suivant deux rapports du sénat sur le dossier, actuellement à l’étude à la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (Cscca).

63 plaintes sont déjà déposées au bureau du juge d’instruction en charge du dossier PetroCaribe, Ramoncite Accimé.

Partie du Carrefour de l’aéroport international, dans la commune périphérique de Delmas, la manifestation a d’abord parcouru la Route de Delmas, avant de parvenir à Pétionville, dans le calme, encadrée par la police.

Les principaux promoteurs du mouvement #PetroCaribeChallenge étaient vus dans la foule, qui a marché, dans un premier temps, en silence.

Le cinéaste Gilbert Miranbeau, qui a été le premier à lancer le hashtag PetroCaribeChallenge , le 14 aoüt 2018, sur les réseaux sociaux, a fait le voyage de l’étranger pour prendre part à la manifestation, a-t-il confié à un reporter d’AlterPresse.

« La place de tout le monde est ici », a-t-il dit.

En début d’après-midi, à Pétionville, la police a tenté de disperser une partie de la foule, qui voulait, apparemment, se rendre dans le quartier de Pélerin, où habite le président Jovenel Moïse.

Divisée en plusieurs branches, la foule a, ensuite, convergé vers le centre de la capitale, a signalé le reporter d’AlterPresse.

La manifestation n’avait pas pris fin vers 13:30 locales (19:30 gmt).

La mobilisation citoyenne contre la corruption était prévue, non seulement à Port-au-Prince, mais aussi à Petit-Goave (département de l’Ouest), au Cap-Haitien (Nord), aux Gonaïves et à Saint-Marc (Artibonite), aux Cayes (Sud), à Jérémie (Grande Anse, une partie du Sud-Ouest d’Haïti), à Ouanaminthe (Nord-Est) et à Jacmel (Sud-Est).

Dans le passé, plusieurs appels à manifester contre la corruption n’ont pas rencontré l’espérance des organisateurs appartenant à la société civile.

Les manifestations ont été, jusqu’à présent, organisées en référence à divers scandales, éclaboussant des parlementaires, de hauts dignitaires de l’Etat et de grands entrepreneurs du secteur privé.

Alterpresse


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