Continúan las protestas en Haití y la oposición advierte que no dialogará con el gobierno hasta que renuncie el presidente Moise

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Haïti – Petit-Goâve : Manifestation de l’opposition contre la vie chère

Lundi 28 janvier, les organisations, DELCO, BOD, KOD et le Collectif des Jeunes révoltés qui se réclament de l’opposition https://www.haitilibre.com/article-26567-haiti-petit-goave-naissance-du-mouvement-jeunesse-revoltee.html ont manifesté à Petit-Go’ve, une assiette et une cuillère à la main contre la vie chère, demandant au Président Moïse de leur donner à manger tout en exigeant sa démission.

Les protestataires ont bloqué pendant 30 minutes la nationale #2 sans ériger des barricades mais en marchant très lentement sur la totalité de la route, obligeant les automobilistes à s’armer de patience ou à emprunter une autre voie à l’intérieur de la ville.

Par ailleurs, les élèves du Lycée Faustin Soulouque, privés de classe depuis le 14 janvier dernier victime d’une grève des professeurs https://www.haitilibre.com/article-26770-haiti-petit-goave-les-enseignants-ne-retourneront-pas-dans-les-salles-de-classe.html ont de nouveau gagné les rues et paralysés les activités scolaires une fois de plus les responsables des écoles privées à renvoyer prématurément leurs élèves.

Haití Libre


Haití y la corrupción

Tras la alharaca inicial, la investigación de la comisión designada por el Gobierno de Haití para establecer responsabilidades sobre el desvío de más de 2,000 millones de dólares que detectó el Senado en el programa Petrocaribe, se ha estancado. Las razones por las cuales no se ha avanzado se han evidenciado con toda claridad en la medida que pasa el tiempo. Por ejemplo, el nombre del presidente Jovenel Moise aparece en el esquema de corrupción que se estructuró bajo la gestión de Michel Martelly para lesionar los intereses del pueblo haitiano.

El Senado de Haití detectó un patrón de corrupción en todos los contratos de Petrocaribe, que el pueblo a través de encendidas protestas ha reclamado que se aclare y que los presuntos responsables sean encarcelados. Por ahora lo más lejos que ha llegado el Gobierno es a la cancelación de tres funcionarios heredados de la gestión de Martelly que administraron el convenio, así como a la designación de una comisión presidida por el ministro de Justicia.

Ha de reconocerse que de las naciones beneficiadas con el convenio a través del cual Venezuela suministraba petróleo para pagarse con dinero, productos agrícolas y otros medios, la vecina República es la única que se ha interesado en transparentar la operación.

Aunque las movilizaciones populares dejaron cuatro o cinco muertos, se entiende hasta cierto punto la indiferencia del gobernante para que se avance en la investigación. Y es que según una investigación periodística una empresa suya figura entre las favorecidas con la venta al Estado de lámparas a sobreprecios.

Conforme a los datos en enero de 2013 una compañía de Moise, quien entonces no estaba en el juego político al que llegó apadrinado por Martelly, su antecesor, firmó un contrato para instalar 65 luminarias solares con un sobrecosto que el Senado estimó en 105.3%.

Lo que no se entiende es que la Organización de Estados Americanos (OEA) y la comunidad internacional, que tan preocupadas suelen mostrarse por la suerte de Haití, en lugar de reclamar justicia sobre el supuesto desvío de recursos que pudieron servir para mejorar el sistema de salud y las condiciones de vida de los haitianos, se descantara por respaldar a Moise, sobre todo frente a la renuncia que demandaron algunos sectores si en verdad está implicado en el escándalo de corrupción de Petrocaribe.

Es deplorable que se haga causa común con la impunidad a nombre de la gobernabilidad.

Se ha documentado que los préstamos de Petrocaribe por alrededor de 3,833 millones de dólares que Venezuela hizo a Haití a través de Petrocaribe beneficiaron más a políticos y empresarios dentro y fuera del territorio que a los propios haitianos, porque muchas de las obras para las que estaban destinados los recursos, no se realizaron.

El Nacional


L’opposition politique campe sur ses positions, course contre la montre pour Moïse et Céant

7 février, c’est dans moins de deux semaines, date à laquelle le président de la République compte lancer le dialogue avec tous les partis politiques, même les plus hostiles à son pouvoir. Lors du forum sur le Pacte de gouvernabilité mardi dernier, il avait confié à son Premier ministre la mission d’aller les convaincre. Une semaine après, l’opposition radicale campe sur ses positions : pas de dialogue avec le pouvoir en place.

Une mission quasiment impossible pour Jean-Henry Céant. Il ne lui reste que moins de 10 jours avant le 7 février pour convaincre les organisations politiques Fanmi Lavalas, Pitit Dessalines, le RDNP, l’OPL, la Fusion et le secteur dit démocratique et populaire à prendre le chemin du dialogue comme le lui a demandé le président de la République.

« Ni formellement ni informellement, le Premier ministre ne nous a contactés depuis le forum de la semaine dernière », a fait savoir au Nouvelliste Schiller Louidor, porte-parole du secteur dit démocratique et populaire. « D’ailleurs nous maintenons notre position, il n’y aura pas de dialogue tant que Jovenel Moïse n’aura pas présenté sa démission. Après sa démission, nous irons dialoguer à travers une conférence nationale sans Céant ni Jovenel Moïse », a soutenu le leader politique.

Quant au leader du parti Pitit Dessalines, il fait savoir au Nouvelliste que le Premier ministre l’avait appelé au téléphone trois semaines environ avant le forum sur le Pacte de gouvernabilité; pas de contact avec lui après, a précisé Jean-Charles Moïse. « Si Jean-Henry Céant et Jovenel Moïse qui sont à la tête du pays n’arrivent pas à dialoguer entre eux, comment dialogueront-ils avec nous ? », a demandé l’ancien candidat à la présidence comme pour écarter toute possibilité de dialoguer avec le pouvoir en place sur une sortie de crise.

« Le problème c’est Jovenel Moïse, on ne peut rien faire avec lui. Céant, quant à lui, a été imposé par la bourgeoisie », ajouté Moïse Jean-charles.

Fanmi Lavalas n’a pas non plus été contacté par le Premier ministre même si le parti reste accroché à sa proposition de sortie de crise publiée l’année dernière, a soutenu Joël Vorbe, membre du directoire du parti.

Dans cette proposition, Fanmi Lavalas exige : «1) la démission de Jovenel Moïse par la mobilisation générale (sous toutes ses formes) 2) la démission de Jean-Henry Céant et de ses ministres; 3) le constat du dysfonctionnement et de la caducité du Parlement; 4) la mise en place d’un exécutif et d’un gouvernement de salut public pour assurer une transition de 36 mois au cours desquels ils devront respecter et satisfaire les priorités définies dans une feuille de route leur tenant lieu de mandat / termes de référence pour les objectifs et actions du gouvernement de transition.»

Il n’y a pas que l’opposition politique radicale que Jean-Henry Céant doit convaincre à prendre le chemin du dialogue. Le Premier ministre doit aussi inciter les partis politiques proches du pouvoir à entrer en pourparlers.

Le PHTK, la plateforme VERITE, la KID, le KONA, la plateforme G18, ALLAH … sont toutes des organisations proches du pouvoir et sont représentées d’une façon ou d’une autre au sein du gouvernement. Pourtant, elles ont boudé l’invitation du Premier ministre à participer au forum sur le Pacte de gouvernabilité visant à trouver une solution à la crise politique.

Liné Balthazar a indiqué au journal que le PHTK et les partis alliés n’avaient pas participé à l’élaboration du Pacte de gouvernabilité. Il dit avoir reçu le document une fois terminé. « Parce que nous ignorons la finalité du document, nous avons décidé de ne pas participer au forum », a-t-il expliqué.

Lors du premier forum sur le Pacte de gouvernabilité le mardi 22 janvier 2019, le chef de l’État avait clairement exprimé son insatisfaction par rapport à l’absence de ces organisations politiques, notamment l’opposition.

« S’il y a une satisfaction personnelle que je n’ai pas, c’est l’absence de certaines personnes. Vous devez aller les chercher. Elles doivent venir s’asseoir avec nous ! Aucun sacrifice n’est trop grand pour ce pays. Mettez-vous en quatre pour mettre tout le monde ensemble », avait dit Jovenel Moïse à Jean-Henry Céant.

Le président avait aussi demandé au Premier ministre de poursuivre le dialogue jusqu’au 7 février, date à laquelle Jovenel Moïse annonçait qu’il allait lancer le dialogue.

Le Nouvelliste a tenté en vain, lundi, d’entrer en contact avec le porte-parole du Premier ministre pour savoir comment Jean-Henry Céant compte s’y prendre pour inciter les partis de l’opposition à prendre le chemin du dialogue. Le journal a aussi contacté sans réponse plusieurs proches du Premier ministre.

Le Nouvelliste


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