Primer ministro sale ileso de un ataque armado

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Conmemoración de independencia termina con un muerto y varios heridos en Haití

Un muerto y varios heridos fue el resultado del atentado este sábado al Primer Ministro de Haití, Ariel Henry, mientras se conmemoraba el 218 aniversario de la independencia de su país.

Ante la situación de incertidumbre haitianos creen que cada día crece la inseguridad en esa nación y piden la intervención internacional para controlar la situación.

El atentado perpetrado por miembros de una banda armada en Haití en el poblado de Gonaive, donde se encontraba el Primer Ministro acompañado de varios funcionarios que intentaban conmemorar la independencia de esa nación, se da como fruto de la inseguridad y el desafío de estos grupos en la vecina nación.

Algunos ciudadanos haitianos manifestaron que es inaguantable la situación del país en estos momentos en cuanto a la inseguridad.

«Demasiado problema, nosotros no aguantamos más», expresó un nacional al referirse al hecho violente en un día en el que considera que es para estar «tranquilo en su casa».

Mientras que en la zona fronteriza principalmente en Dajabón, Elías Piña y otro pueblos, la tranquilidad reina.

Pese a que el premercado se realizó sin ningún tipo de inconvenientes, fue activado por instrucciones del Ministerio de Defensa y la comandancia del Ejército, el Escuadrón de Los Cazadores, así como los miembros de la Cuarta Brigada con todos sus militares destacados en esta zona, y las unidades del Cesfront y las unidades aéreas del Ejército Nacional, por cualquier eventualidad.

Noticias SIN


Le Groupe de travail sur la sécurité interpelle Ariel Henry sur l’aggravation de la crise sécuritaire en Haïti

Le Groupe de travail sur la sécurité (Gts) interpelle le premier ministre de facto Ariel Henry sur ses responsabilités régaliennes à propos de la question de la sécurité et renouvelle sa disposition à fournir son appui dans la recherche d’une solution à la crise sécuritaire.

Le gouvernement ainsi que le Conseil supérieur de la police nationale (Cspn) restent passifs face à « cette violence prédatrice, voire même génocidaire », qui prévaut principalement à Martissant (périphérie sud de la capitale, Port-au-Prince), fustige-t-il, dans une correspondance en date du 29 décembre, adressée à Ariel Henry, et dont copie a été acheminée à AlterPresse.

Il appelle alors le premier ministre à informer la population sur les mesures envisagées, dans les meilleurs délais, pour endiguer le phénomène de l’insécurité à travers le territoire national et particulièrement à Martissant.

Il renouvelle sa volonté de mettre ses ressources et son expertise technique au service de l’État haïtien dans la recherche d’une solution efficace, immédiate et durable, à la crise de sécurité multidimensionnelle que vit le pays.

Un plan de sécurité en exécution?

Un important déploiement de plusieurs unités territoriales et spécialisées de la Police nationale d’Haiti (Pnh) a été effectué dans diverses zones de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, rappelle à nouveau la Police nationale d’Haïti (Pnh), dans une note publiée, le 31 décembre 2021, sur sa page Facebook.

Ce déploiement entre dans le cadre de l’implémentation du plan de sécurité élaboré en vue de garantir la sûreté et la protection des vies et des biens pendant et après les fêtes de fin d’année, a précisé la Pnh.

Tout en renouvelant son engagement de protéger et servir la population, l’institution policière se dit déterminée à lutter contre la criminalité et le grand banditisme en mettant hors d’état de nuire les bandits armés.

La Police nationale est vivement critiquée, depuis plusieurs années, pour son incapacité à combattre la criminalité dans le pays.

La réalité : «au gré des gangs armés»

« Depuis le 1er juin dernier, l’accès au Grand Sud de notre république est devenu un mauvais pari, un calvaire entre la vie et la mort. Au gré des gangs armés instrumentalisés par des mains politiques, la zone de Martissant, lieu de passage obligatoire vers cinq (05) départements du pays, est devenue déjà le tombeau de plusieurs dizaines de citoyens, parmi lesquels se retrouvent de nombreux vieillards, femmes, et enfants », décrit le Gts.

Plusieurs véhicules transportant des passagers ont été attaqués par des bandits armés à Martissant. Des morts et des blessés sont recensés à travers ces fusillades, déplore-t-il.

Les bandits lourdement armés ne cessent point de semer la terreur, en toute impunité, dans la zone de Martissant, depuis le 1er juin 2021.

Le Groupe de travail sur la sécurité souligne aussi combien cette violence engendre des conséquences physiques et psychologiques désastreuses particulièrement sur les femmes victimes de viols et de sévices corporels lors de multiples cas de kidnapping.

Le Gts se dit alarmé par « cette insécurité criminelle dramatique qui vient augmenter le lot de malheurs de l’ensemble de la population et particulièrement des couches les plus vulnérables ».

AlterPresse

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